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Symtuza

Sommaire

Symtuza contient quatre médicaments : le darunavir, le cobicistat, TAF et FTC. Le darunavir appartient à la classe de médicaments appelés inhibiteurs de la protéase. Le cobicistat est un agent de potentialisation, ce qui veut dire qu’il fait augmenter le taux de darunavir dans le sang et le maintient ainsi. Le ténofovir alafénamide (TAF) et FTC appartiennent à la classe de médicaments appelés inhibiteurs nucléosidiques de la transcriptase inverse (ou analogues nucléosidiques). Symtuza se prend sous forme de comprimé une seule fois par jour avec de la nourriture. Dans l’ensemble, Symtuza a été bien toléré lors des essais cliniques. Les effets secondaires généraux ont été peu fréquents et incluaient des nausées et de la diarrhée; ces effets étaient habituellement légers ou modérés et temporaires.

Qu’est-ce que Symtuza?

Symtuza contient quatre médicaments : le darunavir, le cobicistat, TAF et FTC. Le darunavir appartient à la classe de médicaments appelés inhibiteurs de la protéase. Le cobicistat est un agent de potentialisation, ce qui veut dire qu’il fait augmenter le taux de darunavir dans le sang et le maintient ainsi afin qu’il soit possible de prendre Symtuza une seule fois par jour. Le ténofovir alafénamide (TAF) et FTC appartiennent à la classe de médicaments appelés inhibiteurs nucléosidiques de la transcriptase inverse (ou analogues nucléosidiques). Le darunavir a été approuvé au Canada en 2006, et les autres médicaments ont été approuvés il y a plusieurs années. Symtuza a ceci de nouveau qu’il combine ces quatre médicaments dans un seul comprimé.

Comment Symtuza agit-il?

Les médicaments dans Symtuza agissent en interférant avec des enzymes nécessaires au VIH appelées protéase et transcriptase inverse. L’utilisation de Symtuza réduit énormément la capacité du VIH d’infecter les cellules et de faire des copies de lui-même.

Comment les personnes vivant avec le VIH utilisent-elles Symtuza?

Symtuza est conçu en tant que régime complet pour le traitement de l’infection au VIH chez les adultes et les adolescents (âgés de 12 ans ou plus et pesant au moins 40 kg). Symtuza devrait être pris avec de la nourriture, mais le genre d’aliment n’a pas d’importance.

Pour plus d’information sur le traitement du VIH, consultez Votre guide sur le traitement du VIH de CATIE.

Chez beaucoup de personnes vivant avec le VIH, le recours au TAR (traitement anti-VIH ou traitement antirétroviral) a donné lieu à une augmentation du compte de CD4 et à une baisse de la quantité de VIH dans le sang (charge virale). Cela réduit les risques qu’une personne développe des infections mettant sa vie en danger ou un cancer lié au sida. Symtuza, comme tout autre médicament anti-VIH, ne permet pas de guérir le VIH. Il est donc important de consulter régulièrement votre médecin pour passer des examens physiques et des tests de laboratoire.

Il existe des données probantes indiquant que les personnes séropositives qui suivent un TAR, qui reçoivent des soins et qui maintiennent une charge virale indétectable sont considérablement moins susceptibles de transmettre le VIH à d’autres personnes, que ce soit par les relations sexuelles, le partage de matériel servant à la consommation de drogues ou encore durant la grossesse et l’accouchement. De fait, les données probantes se rapportant à la transmission sexuelle révèlent que les personnes sous TAR qui maintiennent une charge virale indétectable ne transmettent pas le virus à leurs partenaires sexuels. Pour en savoir plus, voir le feuillet d’information de CATIE Le traitement du VIH et la charge virale indétectable pour prévenir la transmission du VIH. L’utilisation de condoms demeure toutefois une bonne idée parce qu’ils réduisent le risque de contracter ou de transmettre d’autres infections transmissibles sexuellement.

Mises en garde

Populations particulières

Femmes enceintes

Un essai clinique a révélé que le taux de darunavir, même potentialisé par le cobicistat, était considérablement plus faible dans le sang des femmes séropositives enceintes durant la grossesse qu’après l’accouchement. Ainsi, le fabricant de Symtuza, Janssen, stipule ceci : « Il ne faut pas instaurer de traitement par Symtuza chez les femmes enceintes. Il est recommandé de recourir à un autre traitement chez les femmes sous Symtuza qui deviennent enceintes ». Si vous prenez Symtuza et que vous êtes enceinte ou souhaitez avoir un bébé, parlez-en à votre médecin sans tarder.

Certains enfants

Symtuza n’a pas été étudié chez des enfants de moins de 12 ans ou des enfants pesant moins de 40 kg.

Personnes plus âgées

Symtuza n’a pas été étudié chez de nombreuses personnes âgées de 65 ou plus.

Hémophiles

Les personnes séropositives atteintes d’hémophilie qui utilisent des inhibiteurs de la protéase (y compris le darunavir que contient Symtuza) pourraient éprouver des saignements plus fréquents sous la peau et/ou dans les articulations. La raison de ce phénomène n’est pas claire. Janssen stipule néanmoins que « la fréquence des épisodes de saignements doit être étroitement surveillée chez les patients sous Symtuza ».

Cholestérol et glycémie

Les taux de cholestérol et de sucre dans votre sang pourraient augmenter lorsque vous prenez Symtuza ou d’autres médicaments anti-VIH. Janssen recommande la surveillance régulière des taux de cholestérol et de sucre (glucose) dans le sang.

Acidose lactique

De nos jours au Canada, les cas d’acidose lactique sont rares parmi les personnes séropositives parce que les analogues nucléosidiques sont généralement plus sûrs que lors des premières années de la pandémie du VIH. De plus, les personnes séropositives ont tendance à commencer leur traitement anti-VIH avec un compte de CD4 plus élevé et un meilleur état de santé général qu’il y a une décennie ou deux, alors que l’acidose lactique était plus courante.

Dans des cas rares, l’acide lactique peut s’accumuler dans le sang et causer l’acidose lactique chez certaines personnes utilisant des analogues nucléosidiques (tels que FTC et TAF, deux ingrédients de Symtuza). Les excès d’acide lactique peuvent causer une augmentation du volume du foie. On peut détecter un taux d’acide lactique excessif avec un test sanguin. Les symptômes précoces des excès d’acide lactique dans le sang incluent les suivants :

  • fatigue ou manque d’énergie
  • nausées
  • douleurs d’estomac
  • perte de poids non intentionnelle

Si ces symptômes persistent, appelez votre médecin.

S’ils ne sont pas traités, les taux d’acide lactique peuvent devenir très élevés et causer des complications potentiellement mortelles, y compris les suivantes :

  • fréquence cardiaque rapide au repos
  • respiration rapide au repos
  • jaunissement de la peau (jaunisse) et du blanc des yeux
  • faiblesse musculaire

Si vous éprouvez ces symptômes, appelez immédiatement votre médecin ou présentez-vous au service des urgences d’un hôpital.

Voici quelques facteurs de risque d’acidose lactique qui sont typiques chez les personnes séropositives :

  • sexe féminin
  • grossesse
  • obésité
  • lésions hépatiques préexistantes
  • faible compte de cellules CD4 (moins de 200 cellules/mm3)

Santé du foie

Symtuza n’a pas été testé chez des personnes atteintes de lésions hépatiques sous-jacentes.

Dans des cas rares, le foie peut subir des dommages chez les personnes recevant le darunavir (ingrédient de Symtuza). Selon le fabricant de Symtuza, les cas de lésions hépatiques « sont en général survenus » chez des patients présentant une des caractéristiques suivantes ou davantage :

  • infection au VIH avancée
  • infection au virus de l’hépatite B ou au virus de l’hépatite C
  • syndrome inflammatoire de reconstitution immunitaire

Dans les cas où la dysfonction hépatique est nouvelle ou qu’elle s’aggrave (y compris une élévation cliniquement significative des enzymes du foie et/ou la survenue de symptômes comme la fatigue, l’anorexie, la nausée, la jaunisse, l’urine foncée, la sensibilité du foie au toucher et le foie enflé), vous devriez contacter tout de suite votre médecin.

Symtuza contient à la fois du ténofovir et du FTC. Chacun de ces médicaments est actif contre le virus de l’hépatite B (VHB). Les personnes atteintes d’hépatite B recevant Symtuza et qui cessent l’usage de ce dernier risquent de voir leur infection au VHB s’aggraver. Les personnes co-infectées par le VIH et les virus responsables de l’hépatite qui suivent un TAR courent parfois un risque accru de dommages hépatiques. Il est donc important de passer régulièrement des tests sanguins afin que votre médecin puisse évaluer l’état de votre foie.

Santé du pancréas

Des cas rares d’inflammation du pancréas (glande située dans l’abdomen) se sont produits chez des personnes recevant le darunavir. Il n’est pas clair si le darunavir a causé ce problème.

Les facteurs de risque généraux d’inflammation du pancréas incluent les suivants :

  • tabagisme
  • consommation excessive d’alcool
  • taux élevés de substances lipidiques dans le sang appelées triglycérides
  • présence d’affections comme la maladie intestinale inflammatoire, le lupus (LES) et d’autres maladies où le système immunitaire s’attaque à l’organisme

Les symptômes de l’inflammation aiguë du pancréas incluent une sensation de douleur qui :

  • commence lentement ou soudainement dans le haut de l’abdomen
  • s’étend parfois jusqu’au dos
  • peut être légère ou grave
  • peut durer plusieurs jours

Les autres symptômes peuvent inclure les suivants :

  • fièvre
  • nausées et vomissements
  • fréquence cardiaque rapide
  • abdomen enflé ou sensible au toucher

Selon le National Institute of Diabetes and Digestive and Kidney Diseases des États-Unis, « Les personnes atteintes de pancréatite aiguë paraissent et se sentent habituellement très malades et ont besoin de consulter un médecin sans tarder ».

Santé des reins

Symtuza contient la formulation plus récente du ténofovir appelée TAF (ténofovir alafénamide). Bien que les lésions rénales résultant de l’exposition à TAF soient peu probables, Janssen affirme que cette possibilité ne peut être exclue. De plus, selon un avertissement émis par Janssen, les personnes recevant Symtuza qui ont des lésions rénales et qui prennent d’autres médicaments susceptibles de nuire aux reins (tels les anti-inflammatoires non stéroïdiens) courent « un risque accru » de subir des lésions rénales.

Les médicaments et les substances suivants peuvent affaiblir la santé des reins (cette liste est partielle) :

  • antibiotiques : gentamicine, amikacine, vancomycine, rifampine
  • anticancéreux : Cisplatin (cis-platinum), carboplatine, Avastin (bevacizumab), gemcitabine
  • antifongiques : amphotéricine B, pentamidine
  • antiviraux : foscarnet (Foscavir), cidofovir (Vistide), acyclovir, valacyclovir
  • anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) : aspirine (acide acétylsalicylique), célécoxib (Celebrex), diclofénac (Voltaren), ibuprofène (Advil, Motrin); indométhacine, naproxène, kétorolac (Acular)
  • drogues : cocaïne, héroïne

Votre médecin, infirmière ou pharmacien pourrait recommander l’usage temporaire de l’un de ces médicaments parce qu’il est médicalement nécessaire. Toutefois, l’utilisation à répétition ou à long terme de certains de ces médicaments, notamment les AINS, pourrait augmenter le risque de lésions rénales.

Réaction cutanées et d’hypersensibilité

Suite à une analyse particulière, Janssen a rapporté que sur 3 063 personnes utilisant le darunavir (ingrédient de Symtuza), 0,4 % ont éprouvé des « réactions cutanées graves… accompagnées d’une fièvre et/ou d’une élévation des taux d’[enzymes hépatiques] ». Janssen a également souligné que les réactions cutanées potentiellement mortelles (appelées syndrome de Stevens-Johnson) ont été rares et ne sont survenues que chez moins de 0,1 % des personnes traitées par darunavir.

Les signes ou les symptômes d’une réaction cutanée grave peuvent inclure une éruption grave ou une éruption accompagnée de l’un ou plusieurs des symptômes suivants :

  • fièvre
  • malaise général et sensation d’inconfort
  • douleur/courbature musculaire ou articulaire
  • cloques
  • lésions dans la bouche et sur les lèvres
  • inflammation des tissus des paupières et du blanc des yeux
  • inflammation du foie

Si ces problèmes se produisent, contactez immédiatement votre médecin.

Effets secondaires

Généralités

Lors des essais cliniques, Symtuza a généralement été bien toléré et efficace. Cependant, comme cela arrive avec tout traitement, des effets secondaires se sont produits, mais la plupart étaient peu fréquents et incluaient les suivants :

  • diarrhées
  • nausées
  • éruptions cutanées
  • manque d’énergie

Il importe de noter que les personnes séropositives qui s’inscrivent typiquement aux essais cliniques clés des nouveaux traitements anti-VIH, dont Symtuza, sont habituellement jeunes et en relativement bonne santé. Cependant, lorsqu’un traitement est approuvé et est plus facilement accessible, il est utilisé par des populations de cliniques qui ne participent pas habituellement aux essais cliniques clés. Ces personnes sont souvent plus âgées et risquent d’éprouver d’autres problèmes de santé (comorbidités) — maladies cardiovasculaires, lésions hépatiques ou rénales, diabète de type 2, anxiété, dépression, consommation de substances — qui nécessitent la prise de médicaments. Leur expérience des effets secondaires pourrait donc différer de celle signalée lors des essais cliniques clés.

La peau

Une éruption cutanée est un effet secondaire courant des médicaments contenant du darunavir, tel que Symtuza. Selon Janssen, les éruptions sont majoritairement « de sévérité légère à modérée [et apparaissent] souvent dans les quatre premières semaines de traitement et [se résolvent] pendant la continuation du traitement ».

Interactions médicamenteuses

Certains médicaments (y compris des produits sur ordonnance ou en vente libre), plantes médicinales et suppléments peuvent interférer avec l’absorption et/ou l’efficacité de Symtuza. On appelle ce genre d’interférence une interaction médicamenteuse. Certains médicaments peuvent réduire le taux de Symtuza dans votre sang. Cela peut rendre Symtuza moins efficace et entraîner l’échec du traitement, de sorte que vos options de traitement futures seront peut-être réduites. D’autres médicaments peuvent augmenter le taux de Symtuza dans votre sang, ce qui peut aggraver les effets secondaires existants ou en provoquer des nouveaux. Il est donc important de parler à votre médecin et à votre pharmacien de tous les suppléments, drogues et plantes médicinales que vous prenez.

Ce feuillet d’information n’est pas exhaustif et ne dresse qu’une liste partielle des interactions connues et potentielles avec Symtuza. Parlez à votre pharmacien pour en savoir plus.

Médicaments à éviter

Janssen recommande que les personnes recevant Symtuza évitent les médicaments suivants :

  • pour les problèmes de prostate : alfuzosine (Xatral)
  • pour le traitement des fréquences cardiaques anormales : amiodarone, dronédarone, lidocaïne (par injection), quinidine
  • pour réduire le risque de caillots sanguins : apixaban, rivaroxaban, ticagrélor
  • anticonvulsivants : carbamazépine, phénobarbital, phénytoïne
  • pour le traitement de la goutte : colchicine
  • antihistaminiques : astémizole, terfenadine
  • antibiotiques : rifampine
  • pour le traitement de la migraine et des maux de tête graves : dihydroergotamine, ergonovine, ergotamine, méthylergonovine
  • pour le traitement de l’infection au virus de l’hépatite C : Zepatier (elbasvir + grazoprévir)
  • pour le traitement des taux de cholestérol élevés : lovastatine, simvastatine
  • pour le traitement de l’asthme et d’autres problèmes pulmonaires : salmétérol (Advair, Advair Diskus, Serevent Diskhaler Disk, Serevent Diskus)
  • pour le traitement de la psychose : lurasidone (Latuda), pimozide
  • pour le traitement de l’hypertension artérielle pulmonaire : sildénafil (Revatio)
  • pour le traitement des problèmes de sommeil : midazolam, triazolam

Aucune interaction problématique ne se produit entre Symtuza et les agents antiacides, y compris ceux contenant de l’aluminium, du calcium ou du magnésium.

Résistance et résistance croisée

Au fur et à mesure que de nouvelles copies de VIH sont générées dans le corps, le virus modifie sa structure. On appelle ces modifications des mutations; les mutations peuvent permettre au VIH de résister aux effets des médicaments antirétroviraux, ce qui signifie qu’ils cesseront d’agir pour vous.

Pour réduire le risque de développer une résistance aux médicaments, il faut prendre les médicaments anti-VIH tous les jours en respectant à la lettre la posologie et les directives du médecin. Si vous retardez ou manquez vos prises de médicaments, ou si vous ne les prenez pas selon les instructions de votre médecin, les taux sanguins des médicaments dans Symtuza risquent de trop baisser. Dans pareil cas, votre VIH pourrait devenir résistant au médicament. Si vous avez de la difficulté à prendre vos médicaments de façon régulière et à suivre les instructions reçues, parlez-en à votre médecin, une infirmière ou à votre pharmacien. Ils vous donneront des conseils utiles.

Lorsque le VIH a acquis une résistance à un médicament d’une catégorie donnée, il arrive parfois qu’il devienne résistant à d’autres médicaments de la même catégorie. On parle alors de résistance croisée. N’hésitez pas à parler à votre médecin de vos options de traitement actuelles et futures. Pour aider à déterminer vos options, votre médecin pourra faire analyser un échantillon de votre sang pour déceler d’éventuelles résistances médicamenteuses.

Posologie

Symtuza est offert sous forme de comprimés jaunes à brun-jaune ayant la forme de capsules. Chaque comprimé contient 800 mg de darunavir, 150 mg de cobicistat, 200 mg de FTC et 10 mg de TAF. La dose recommandée pour les adultes est d’un comprimé une fois par jour avec de la nourriture, mais le genre d’aliment n’a pas d’importance. Janssen conseille aux patients de prendre Symtuza « dans les 30 minutes qui suivent un repas » afin qu’il soit absorbé.

Si vous oubliez de prendre une dose, voici les conseils de Janssen :

  • Si vous vous rendez compte de l’oubli dans les 12 heures suivant l’heure de votre prise habituelle de Symtuza, prenez immédiatement votre comprimé avec de la nourriture. Ensuite, prenez votre prochaine dose à l’heure habituelle.
  • Si vous vous rendez compte de l’oubli plus de 12 heures après l’heure de votre prise habituelle de Symtuza, ne prenez pas la dose oubliée. Attendez et prenez votre prochaine dose à l’heure habituelle avec de la nourriture.
  • Ne doublez pas votre dose (deux doses en même temps).
  • Appelez votre médecin ou pharmacien si vous n’êtes pas certain de ce qu’il faut faire.

Disponibilité

Symtuza est homologué au Canada. Votre médecin peut vous renseigner davantage sur la disponibilité et le remboursement de Symtuza dans votre région. CATIE a créé un module électronique intitulé Programmes fédéraux, provinciaux et territoriaux d’accès aux médicaments qui contient de l’information sur le remboursement des médicaments au Canada.

Références

  1. Janssen. Symtuza (darunavir/cobicistat/emtricitabine/tenofovir alafenamide). Monographie de produit. 3 octobre 2018.
  2. Alsunaid SR, Ashraf H, Soubani AO. Tenofovir alafenamide associated fatal lactic acidosis in an autologous hematopoietic stem cell transplant recipient. Transplant Infectious Disease. 2018 Oct;20(5):e12960.
  3. Eron JJ, Orkin C, Gallant J, et al. A week-48 randomized phase-3 trial of darunavir/cobicistat/emtricitabine/tenofovir alafenamide in treatment-naive HIV-1 patients. AIDS. 2018 Jul 17;32(11):1431-1442.
  4. Lactic acidosis international study group. Risk factors for lactic acidosis and severe hyperlactataemia in HIV-1-infected adults exposed to antiretroviral therapy. AIDS. 2007 Nov 30;21(18):2455-64.
  5. Orkin C, Molina JM, Negredo E, et al. Efficacy and safety of switching from boosted protease inhibitors plus emtricitabine and tenofovir disoproxil fumarate regimens to single-tablet darunavir, cobicistat, emtricitabine, and tenofovir alafenamide at 48 weeks in adults with virologically suppressed HIV-1 (EMERALD): a phase 3, randomised, non-inferiority trial. Lancet HIV. 2018 Jan;5(1):e23-e34.
  6. U.S. Department of Health and Human Services. HIV and lactic acid. Factsheet. 24 August, 2018. Disponible à l’adresse : https://aidsinfo.nih.gov/understanding-hiv-aids/fact-sheets/22/68/hiv-and-lactic-acidosis

Auteur(s) : Hosein SR

Traduction : Boutilier A

Publié : 2019