Prophylaxie pré-exposition au VIH (PrEP)
Sommaire
La prophylaxie pré-exposition, ou PrEP, est une stratégie très efficace de prévention du VIH. Les personnes séronégatives peuvent l’utiliser pour réduire leur probabilité de contracter le virus. L’utilisation de la PrEP implique la prise de médicaments et des rendez-vous réguliers chez le ou la médecin, qui fera le suivi et apportera du soutien. Lorsque la PrEP est prise comme prescrite, le risque de transmission du VIH est extrêmement faible. La PrEP est sans danger et généralement bien tolérée, et elle est offerte sur ordonnance. Au Canada, la PrEP est offerte sous forme de comprimé (ce qu’on appelle la PrEP orale) et sous forme d’injection à longue durée d’action fournie par un·e prestataire de soins de santé.
Qu’est-ce que la PrEP?
La PrEP est une méthode de prévention du VIH qui peut être utilisée par les personnes séronégatives courant un risque continu de contracter le VIH. Elle constitue un moyen très efficace de prévenir la transmission du VIH lorsqu’elle est utilisée correctement et régulièrement. Elle implique la prise de médicaments antirétroviraux, qui sont les mêmes que ceux utilisés pour traiter les personnes séropositives. Pour pouvoir prendre la PrEP, il faut obtenir une ordonnance auprès d’un·e prestataire de soins de santé et visiter régulièrement son ou sa médecin pour obtenir un suivi et du soutien. La PrEP est offerte sous forme de comprimé (ce qu’on appelle la PrEP orale) ou sous forme d’injection à longue durée d’action.
La PrEP n’est pas la même chose que la prophylaxie post-exposition (PPE). La PrEP est prise régulièrement avant et après des expositions potentielles au VIH, alors que la PPE est prise pendant 28 jours après une seule exposition potentielle.
Quels sont les types de PrEP offertes au Canada et à qui sont-ils recommandés?
Il existe trois types de PrEP approuvés par Santé Canada, dont deux produits différents en comprimés et un produit injectable à longue durée d’action. Les deux produits en comprimés contiennent chacun deux médicaments. La PrEP injectable ne contient qu’un seul médicament.
En 2016, un comprimé contenant les médicaments ténofovir disoproxil fumarate (également appelé TDF) et emtricitabine (également appelée FTC) a été la première association de médicaments à être approuvée par Santé Canada pour une utilisation en tant que PrEP. Elle est vendue sous le nom de Truvada et il existe aussi des versions génériques. Cette forme de PrEP peut être prise chaque jour ou à la demande (uniquement les jours précédant et suivant une relation sexuelle). La PrEP quotidienne est recommandée à toute personne courant un risque de contracter le VIH lors de relations sexuelles ou par le partage de matériel d’injection de drogues. La PrEP à la demande (aussi connue sous le nom de PrEP 2-1-1) est recommandée pour prévenir la transmission du VIH par voie sexuelle chez les hommes cisgenres (cis) — y compris les hommes gais, bisexuels et autres hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (gbHARSAH) et les hommes hétérosexuels — et chez les femmes transgenres (trans).
En 2020, une deuxième association de médicaments a également été approuvée pour utilisation en tant que PrEP. Ce comprimé contient du ténofovir alafénamide (également appelé TAF) et du FTC. Cette association est vendue sous la marque Descovy. Elle doit être prise chaque jour et est recommandée à toute personne courant un risque de contracter le VIH lors de relations sexuelles ou par le partage de matériel d’injection de drogues.
Plus récemment, en 2024, la PrEP injectable à longue durée d’action avec le médicament cabotégravir (également appelé CAB) a été approuvée au Canada. Elle est offerte sous la marque Apretude. Cette forme de PrEP est recommandée à toute personne courant un risque de contracter le VIH lors de relations sexuelles.
Quelles sont les différentes façons de prendre la PrEP?
PrEP quotidienne
Implique de prendre un comprimé par jour.
PrEP à la demande
Implique de ne prendre des comprimés que les jours précédant et suivant une relation sexuelle. Le terme PrEP 2-1-1 fait référence au schéma posologique, qui consiste à prendre :
- 2 comprimés entre 2 et 24 heures avant une relation sexuelle;
- 1 comprimé 24 heures après la première dose;
- 1 comprimé 24 heures plus tard.
Si une personne continue à avoir des relations sexuelles, elle doit continuer à prendre un comprimé toutes les 24 heures jusqu’à deux jours après la dernière relation sexuelle.
Lorsqu’une personne prévoit d’avoir à nouveau une relation sexuelle, si la dernière prise remonte à moins d’une semaine, elle peut prendre un seul comprimé comme dose initiale (entre 2 et 24 heures avant la relation sexuelle). S’il s’est écoulé plus d’une semaine depuis la dernière prise, elle doit prendre une dose initiale de deux comprimés.
PrEP injectable à longue durée d’action
Un·e prestataire de soins fournit des injections à longue durée d’action tous les mois pendant les deux premiers mois, puis tous les deux mois par la suite. Pour s’assurer qu’on tolère le médicament, on peut choisir de prendre du cabotégravir sous forme de comprimé pendant 28 jours avant de commencer les injections. Cette période initiale est facultative, car les études montrent que les injections de cabotégravir sont généralement très bien tolérées.
Comment la PrEP contribue-t-elle à la prévention du VIH?
La PrEP interfère avec les voies que le VIH utilise pour entraîner une infection chronique. Pour que le VIH provoque une infection, le virus doit pénétrer dans l’organisme, infecter certaines cellules immunitaires, faire des copies de lui-même (se répliquer) dans ces cellules immunitaires, puis se propager dans tout l’organisme. Lorsque la PrEP est prise correctement et régulièrement, les médicaments antirétroviraux pénètrent dans la circulation sanguine et dans les tissus génitaux et rectaux. Le médicament empêche le VIH de se répliquer dans les cellules immunitaires, ce qui contribue à prévenir une infection chronique.
Quelles sont les données appuyant l’efficacité de chaque forme de PrEP?
PrEP quotidienne
Un important corpus de données montre que la prise quotidienne de TDF + FTC est très efficace pour réduire le risque de transmission du VIH. L’efficacité de ce schéma de PrEP a été initialement montrée dans des essais contrôlés avec répartition aléatoire (ECRA) menés auprès d’hommes gbHARSAH, de femmes trans et d’hommes et de femmes hétérosexuel·le·s. Dans ces études, la réduction globale du risque d’infection par le VIH allait de zéro à 86 %, mais ces calculs incluaient les données de personnes n’ayant pas pris la PrEP comme elle leur avait été prescrite. Des analyses supplémentaires ont montré que l’utilisation de la PrEP (déterminée par la présence du médicament dans le sang) réduisait le risque de transmission sexuelle du VIH de 85 % à 92 %. Ces données soulignent à quel point l’observance (prise du médicament exactement comme prescrit) est cruciale pour assurer l’efficacité de la PrEP.
Parmi toutes les études et les millions de personnes qui utilisent aujourd’hui la PrEP dans le monde (y compris des personnes de toutes les identités de genre et de toutes les orientations sexuelles), il y a eu très peu de cas documentés de transmission sexuelle du VIH chez des personnes qui prenaient la PrEP selon les directives. Sur la base de toutes ces données probantes, la prise quotidienne de TDF + FTC semble prévenir près de 100 % des transmissions sexuelles du VIH lorsque le traitement est suivi à la lettre.
Aucune étude n’a examiné la prise quotidienne de TDF + FTC chez les personnes qui s’injectent des drogues. Cela dit, un essai contrôlé avec répartition aléatoire s’est penché sur la prise quotidienne de TDF seul à titre de PrEP dans cette population. Cette étude a révélé une réduction globale du risque de 49 %; cela dit, le risque de VIH a été réduit de 84 % chez les personnes qui ont utilisé le TDF de manière constante par rapport à celles qui ne l’ont pas fait. Le TDF seul n’est pas recommandé à titre de PrEP pour quelque population que ce soit, mais cette étude fournit tout de même des éléments à l’appui de la recommandation selon laquelle la PrEP quotidienne peut être utilisée par les personnes courant un risque de contracter le VIH en raison du partage de matériel d’utilisation de drogues injectables.
La PrEP quotidienne composée du TAF + FTC s’est avérée efficace dans un ECRA mené auprès d’hommes gbHARSAH et d’un petit nombre de femmes trans. Cette étude a montré que cette forme de PrEP était tout aussi efficace que le schéma TDF + FTC pris chaque jour lorsqu’elle était prise de manière régulière, comme prescrite. Tous les cas d’infection par le VIH recensés dans l’étude concernaient des personnes qui n’avaient pas pris leurs médicaments de manière régulière et correcte.
PrEP à la demande
La PrEP à la demande n’a été étudiée qu’avec le schéma TDF + FTC, chez les hommes gbHARSAH et un petit nombre de femmes trans. Un ECRA a révélé une réduction de 86 % du risque d’infection par le VIH chez les hommes gbHARSAH prenant une PrEP à la demande par rapport à ceux prenant un comprimé placebo. Depuis, plusieurs études menées auprès d’hommes gbHARSAH et de femmes trans ont montré que la PrEP à la demande est aussi efficace que la PrEP quotidienne lorsqu’elle est prise correctement. Dans toutes les études sur la PrEP à la demande, tous les cas d’infection par le VIH concernaient des personnes qui avaient arrêté de prendre la PrEP ou qui ne la prenaient pas de façon régulière et correcte.
PrEP injectable à longue durée d’action
Deux ECRA ont montré que le cabotégravir injectable est très efficace pour prévenir la transmission du VIH par voie sexuelle. L’une de ces études portait sur des hommes gbHARSAH et des femmes trans, l’autre sur des femmes hétérosexuelles. Les deux études ont montré que le cabotégravir injectable était plus efficace que le schéma TDF + FTC pris chaque jour pour prévenir l’infection par le VIH. Dans les deux études, le nombre plus élevé d’infections dans le groupe sous PrEP orale quotidienne était lié à une mauvaise observance du traitement, ce qui porte à croire que la PrEP injectable peut être plus efficace pour certaines personnes parce qu’elle élimine la nécessité de se rappeler de prendre un comprimé tous les jours.
Qu’est-ce que la PrEP implique en dehors de la prise de médicaments?
La PrEP fait partie d’une stratégie globale de prévention du VIH qui implique des rendez-vous réguliers chez le ou la médecin et devrait inclure l’accès à d’autres services et sources de soutien, tels que des condoms gratuits et du matériel d’injection à moindres risques, ainsi que l’orientation vers d’autres services (p. ex. services de santé mentale, traitements de remplacement des opioïdes).
Avant d’amorcer la PrEP, la première étape consiste à s’assurer que la personne est séronégative. Il faut aussi procéder à un dépistage des infections transmissibles sexuellement (ITS) et des hépatites A, B et C. Cette personne peut avoir besoin de tests supplémentaires en fonction du type de PrEP qu’elle souhaite prendre.
Une fois qu’une personne commence à prendre la PrEP, elle doit se rendre à des rendez-vous réguliers chez le ou la médecin, généralement une fois après le premier mois de traitement, puis tous les trois ou quatre mois. Ces visites sont nécessaires pour qu’on puisse procéder à des tests de dépistage du VIH et d’autres ITS, surveiller l’apparition d’effets secondaires du médicament et offrir à la personne des conseils pour assurer une observance continue et réduire les risques.
Qui doit prendre la PrEP?
La PrEP est destinée aux personnes séronégatives qui risquent de contracter le VIH par le biais de relations sexuelles, du partage de matériel d’injection de drogues ou des deux. Bien qu’il n’existe pas de formule parfaite pour déterminer l’admissibilité à la PrEP, certains facteurs peuvent aider à cerner les personnes qui pourraient bénéficier de la PrEP.
La PrEP peut être envisagée chez les personnes se trouvant dans les situations suivantes :
- Elles ont parfois des relations sexuelles vaginales ou anales sans utiliser de condom et sans connaître le statut sérologique d’un·e ou plusieurs de leurs partenaires sexuel·le·s;
- Elles ont un·e partenaire sexuel·le qui est séropositif·ve et qui ne suit pas un traitement efficace;
- Elles s’injectent des drogues et partagent parfois des aiguilles ou d’autres fournitures;
- Elles ont déjà reçu un résultat positif à un test de dépistage d’une ITS ou de l’hépatite C;
- Elles ont déjà eu recours à une prophylaxie post-exposition (PPE).
Ces critères peuvent aider à cerner les personnes susceptibles de bénéficier de la PrEP, mais ils ne doivent pas être utilisés pour justifier de refuser l’accès à une personne qui demande la PrEP. Il est important de reconnaître que certaines personnes se sentent mal à l’aise à l’idée de divulguer leurs comportements sexuels ou de consommation de drogues aux prestataires de soins de santé ou à d’autres prestataires de services.
Comment accéder à la PrEP?
Une personne qui souhaite suivre une PrEP doit obtenir une ordonnance auprès d’un·e prestataire de soins de santé. Un·e médecin ou un·e infirmier·ère praticien·ne peut prescrire la PrEP. Dans certaines régions, d’autres prestataires de soins, tels que les pharmacien·ne·s, peuvent également la prescrire. On peut avoir accès à la PrEP dans une clinique de santé sexuelle ou une clinique spécialisée dans le VIH, par le biais de sa ou son prestataire de soins de santé primaires ou, dans certaines régions, dans une pharmacie. Il existe également des cliniques de PrEP virtuelles où la prescription et le suivi de la PrEP se font en ligne et qui font la livraison des médicaments.
La PrEP sous forme de TDF + FTC est remboursée par la plupart des régimes d’assurance médicaments provinciaux, territoriaux et privés au Canada. Cela signifie que la plupart des gens n’auront pas à payer le prix total de leur poche. La PrEP sous forme de TAF + FTC et le cabotégravir injectable ne sont pas aussi largement inclus dans les régimes d’assurance médicaments publics et privés. Ils ne sont pas non plus offerts sous forme générique et sont donc plus chers que le schéma TDF + FTC si les personnes doivent les payer de leur poche.
Quels sont les problèmes d’innocuité liés à la prise de la PrEP?
Effets secondaires
Même si les médicaments utilisés dans le cadre de la PrEP sont généralement bien tolérés, ils sont toujours susceptibles de provoquer des effets secondaires.
Lors des essais cliniques, les effets secondaires de la PrEP sous forme de comprimé étaient généralement légers et temporaires, et ne touchaient qu’entre 1 et 10 % des participant·e·s. Parmi les effets secondaires possibles, citons les nausées, les vomissements, la diarrhée, les maux de tête et les vertiges. La PrEP sous forme de TDF + FTC a été associée à des effets toxiques plus préoccupants chez un petit nombre de personnes, telles que de légères diminutions de la santé des reins, des os et, rarement, du foie. Le fait que ces changements soient réversibles après l’arrêt de la PrEP est prometteur. L’association TAF + FTC n’est généralement pas associée aux risques rénaux et osseux liés à l’association TDF + FTC.
L’effet secondaire le plus courant de la PrEP injectable avec le cabotégravir est une douleur ou une sensibilité légère à modérée au point d’injection; toutefois, cette douleur tend à diminuer avec les injections suivantes. Les autres effets secondaires possibles sont les maux de tête, la diarrhée et la sensation de chaleur.
Résistance aux médicaments
Une résistance aux médicaments peut apparaître si une personne est séropositive au moment où elle commence à prendre la PrEP ou si elle devient séropositive alors qu’elle est sous PrEP. Dans ce cas de figure, les médicaments contenus dans la PrEP peuvent ne pas être efficaces pour traiter son VIH, ce qui peut limiter ses options de traitement du VIH. Pour éviter l’apparition d’une résistance, il est important de confirmer que la personne est séronégative avant de commencer la PrEP et de s’assurer qu’elle continue à faire régulièrement des tests de dépistage du VIH pendant qu’elle suit la PrEP.
Si une personne reçoit un résultat positif à un test de dépistage du VIH alors qu’elle est sous PrEP, elle doit immédiatement mettre fin à la PrEP afin de réduire le risque d’apparition d’une résistance. Elle doit immédiatement se voir proposer un traitement contre le VIH.
Combien de temps après avoir commencé à prendre la PrEP une personne peut-elle compter sur celle-ci pour prévenir le VIH?
La PrEP ne prévient pas le VIH immédiatement après le début de la prise. Les personnes qui prennent une PrEP quotidienne ou une PrEP injectable à longue durée d’action doivent attendre sept jours à compter de la prise de leur premier comprimé ou la réception de leur première injection avant de compter sur la PrEP pour prévenir le VIH. Les personnes qui prennent la PrEP à la demande doivent prendre leur première dose de deux comprimés entre 2 et 24 heures avant d’avoir des relations sexuelles.
La PrEP peut-elle être arrêtée et reprise en toute sécurité?
On peut arrêter de prendre la PrEP et la reprendre, en fonction de son risque de contracter le VIH, qui peut changer au fil du temps. Si quelqu’un souhaite arrêter la PrEP ou la reprendre après une période d’arrêt, cette personne doit s’adresser à un·e prestataire de soins de santé pour savoir comment le faire en toute innocuité. Avant de reprendre la PrEP, il faut passer un test de dépistage du VIH s’il est possible qu’on ait été exposé·e au VIH depuis la dernière fois qu’on a pris la PrEP.
Existe-t-il d’autres types de PrEP?
Des études ont été menées, ou sont en cours, sur divers autres types de PrEP en plus des trois types actuellement offerts au Canada.
Deux essais de grande envergure ont montré qu’une injection semi-annuelle de lénacapavir était efficace pour prévenir l’infection par le VIH. Ce schéma n’a pas encore été approuvé par Santé Canada, mais il pourrait l’être à l’avenir.
Un anneau intravaginal pouvant être utilisé par les femmes cis pour prévenir le VIH a été approuvé dans certains pays africains. Cependant, il n’a été approuvé dans aucun pays à revenu élevé, car le niveau de protection qu’il offre est bien inférieur à celui offert par la PrEP sous forme de comprimé ou d’injection.
D’autres types de PrEP, y compris d’autres types de comprimés, de gels vaginaux ou rectaux et d’implants, en sont actuellement au stade expérimental. L’utilisation de ces formes de PrEP n’a été approuvée par aucune agence de réglementation dans le monde, et nous ne nous attendons pas à ce qu’elles soient offertes au Canada dans un avenir rapproché.
Ressources pour la clientèle
La PrEP pour prévenir le VIH : Réponses à vos questions – brochure
Est-ce que la PrEP me convient? – carte
De quelle façon la PrEP prévient-elle le VIH? – vidéo
Ressources pour les prestataires de services
Un aperçu des lignes directrices canadiennes préliminaires sur la PrEP et la PPE contre le VIH – webinaire
Que faut-il savoir sur la PrEP 2-1-1, la PrEP sur demande pour la prévention du VIH? – Point de mire sur la prévention
Une piqûre qui en vaut la peine : la PrEP injectable comme moyen de prévention du VIH – Point de mire sur la prévention
La prophylaxie préexposition au virus de l’immunodéficience humaine : Guide pour les professionnels de la santé du Québec – ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec
Guidance for the use of pre-exposure prophylaxis (PrEP) for the prevention of HIV acquisition in British Columbia – BC Centre for Excellence in HIV/AIDS (en anglais seulement)
2021 Alberta HIV Pre-Exposure prophylaxis (PrEP) guidelines – Alberta Health Services (en anglais seulement)
Pre-exposure prophylaxis: Guideline review for primary care practitioners in Saskatchewan – Saskatchewan HIV Collaborative (en anglais seulement)
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Auteur·trice·s : Arkell C, Harrigan C.
Mise à jour : 2025