CATIE

Un historique du VIH et du sida

Retournez à la page Web de la Journée mondiale du sida

1981
  • Le US Centers for Disease Control (CDC) est informé du taux anormalement élevé de maladies rares, la pneumonie Pneumocystis carinii (PPC) et le sarcome de Kaposi chez les jeune hommes homosexuels.
  • On donne d’abord à la maladie le nom de Gay-Related Immune Deficiency (GRID) car elle ne semble toucher que les hommes homosexuels.
  • À la fin de l’année, on signale des cas chez des personnes qui s’injectent des drogues.
1982
  • La maladie est renommée Syndrome d’immunodéficience acquis (SIDA).
  • On se rend compte que la maladie peut être transmise par voie sexuelle.
  • Des cas sont signalés chez les hémophiles et les transfusés de sang.
  • Les premiers cas de sida sont signalés en Afrique.
  • Le Canada signale son premier cas de sida en mars.
1983
  • On découvre que les femmes peuvent être infectées par le sida lors de rapports hétérosexuels.
  • En France, des docteurs isolent un virus –­ le virus lymphadéno-associé (LAV) – qu’ils pensent être la cause du sida.
  • L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) commence une surveillance globale du sida.
  • Des cas de sida sont signalés au Canada, dans quinze pays européens, en Haïti, au Zaïre, dans sept pays latino-américains et en Australie.
  • Le Canada forme un groupe de travail national sur le sida.
  • Le Comité sida aide Montréal (CSAM) est constitué à partir d’un groupe de l’ARMS.  Il est financé par le gouvernement du Québec avec un mandat triple : prévention, intervention, soins
1984
  • Une épidémie de sida chez les hétérosexuels est signalée en Afrique.
  • Le AIDS Committee of Toronto (ACT) organise la première semaine de sensibilisation au sida.
1985
  • Les docteurs du US National Cancer Institute identifient un virus – virus T-lymphotrope humain type III (HTLV-III) – qu’ils pensent être la cause du sida. Une poursuite judiciaire s’en suit quand il devient évident qu’il s’agit du même virus isolé par les chercheurs français en 1983.
  • La première conférence internationale sur le sida a lieu en Géorgie, aux États-Unis.
  • La Croix rouge canadienne commence à effectuer des tests de sida sur tous les produits sanguins.
  • La première conférence canadienne sur le sida a lieu à Montréal
1986
  • Le premier test sanguin de détection du sida est breveté par la US Food and Drug Administration (FDA).
  • On découvre que le VIH peut être transmis de mère à enfant quand elle nourrit au sein.
  • Rock Hudson est la première personnalité connue à mourir du sida.
  • La Société canadienne du sida est établie.
  • La première conférence canadienne de recherche sur le sida a lieu à Toronto.
1987
  • La FDA approuve le premier médicament antirétroviral, l’AZT.
  • Le militant vancouvérois Kevin Brown, fondateur de Positive Living Society of British Columbia, fait pression sur le gouvernement fédéral pour qu’il facilite l’accès à l’AZT.
  • L’OMS élabore la première stratégie globale de lutte contre le sida.
  • Le sida est la première maladie à faire l’objet d’un débat à l’assemblée générale des Nations Unies.
  • Diana, la Princesse de Galles, est photographiée en train de toucher une personne vivant avec le sida et crée un événement médiatique.
  • Création de la clinique L’Actuel, spécialisée dans les soins des personnes atteintes, à Montréal.
  • Devant l’augmentation des cas de VIH parmi les personnes qui s’injectent des drogues, un premier programme non autorisé de seringues et d’aiguilles (PSA) voit le jour à Toronto.
1988
  • Un sommet mondial des ministres de la santé de 148 pays se tient à Londres, Angleterre, pour élaborer une stratégie de lutte contre le sida.
  • Le directeur général de l’OMS annonce que le 1er décembre sera la première Journée mondiale contre le sida.
  • AIDS ACTION NOW! est fondé à Toronto.
1989
  • Ottawa annonce des indemnités pour les personnes ayant contracté le sida à partir de produits sanguins contaminés.
  • La Coalition interagence sida et développement est établie.
  • AIDS ACTION NOW publie le premier numéro de AIDS UPDATE. Les numéros suivants seront bilingues et la publication change son nom pour TreatmentUpdate/TraitementSida.
  • La 5e Conférence international sur le sida a lieu à Montréal; pour la première fois, il y a la participation de malades à un congrès médicale : un nouveau militantisme, à l’instar des activistes de New York, émerge avec Act-Up Montréal qui manifeste à l’ouverture du congrès et dénonce le manque de financement pour le traitement et pour la prévention par les gouvernements québécois et canadien.
  • Le gouvernement fédéral appelle les provinces et les territoires à établir des PSA pour prévenir la transmission du VIH. Il partage le coût des PSA avec les provinces qui en mettent en place.
1990
  • AIDS ACTION NOW! établit le premier centre d’info-traitement le Treatment Information Exchange (TIE) et le ministre fédéral de la santé annonce le financement d’une stratégie nationale de traitement dans le cadre de la stratégie nationale sur le sida. Le programme d’accès spécial est mis en place pour permettre l’accès à des traitements non approuvés contre les affections secondaires au sida.
  • Le projet de AIDS ACTION NOW! TIE devient le réseau canadien d’info-traitements sida (CATIE), un organisme communautaire indépendant.
  • Le Réseau canadien pour les essais VIH est établi.
  • L’Association canadienne de recherche sur le VIH est fondée.
  • Création de la COCQ-SIDA, regroupant les organismes communautaires de lutte contre le VIH/sida du Québec, afin de renforcer leurs voix et de porter de manière plus structurée leurs revendications au niveau politique.
1991
1992
  • La FDA approuve la première combinaison efficace de médicaments pour traiter le sida.
  • Les CDC révisent leur liste des maladies définissant le sida pour y inclure celles qui touchent les femmes et les personnes qui s’injectent des drogues.
  • Le Réseau juridique canadien VIH/sida est fondé.
  • Le ministère de la santé de l’Ontario établit des sites de dépistage anonyme dans toute la province.
1993
  • On se rend compte que certaines personnes ont une résistance à l’AZT bien qu’elles n’aient jamais pris ce médicament avant.
  • On se rend compte que le sida se propage rapidement en Asie et dans le Pacifique.
  • CATIE publie le premier numéro de Vous et votre santé en partenariat avec la Toronto People with AIDS Foundation.
1994
  • Un plan est formulé pour remplacer le programme Global contre le VIH/sida de l’OMS par le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA).
  • Les recherches montrent que l’AZT réduit de deux tiers le risque de transmission verticale du VIH de la mère à l’enfant pendant la grossesse.
  • Le principe de la Participation accrue des personnes vivant avec le VIH (GIPA) a été adopté à l’occasion du Sommet de Paris sur le sida de 1994, lorsque 42 pays se sont engagés à « Soutenir la participation en plus grand nombre des personnes séropositives à tous les niveaux… et de stimuler la création des environnements de politique, légal et social en solidarité ».
1995
  • Le CDC annonce que le sida est devenu la principale cause de mort chez les américains de 25 à 44 ans.
  • La FDA approuve une nouvelle famille de médicaments antirétroviraux – les inhibiteurs de protéase.
  • L’OMS estime qu’environ 18 millions d’adultes et 1,5 million d’enfants ont été infectés par le VIH depuis le début de la pandémie.
  • CATIE est nommé partenaire de la Stratégie canadienne sur le VIH/sida financée par Santé Canada. CATIE prend la responsabilité du registre de traitements national et assume un rôle national.
1996
  • ONUSIDA est créé à partir de programmes de lutte contre le sida du programme de développement de l’ONU, de la banque mondiale, du Fond des nations pour la population, de l’UNICEF et de l’UNESCO.
  • La FDA approuve une autre classe de médicaments antirétroviraux – les inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse (INNTI).
  • La thérapie antirétrovirale hautement active (HAART) devient le traitement standard pour les infections de VIH.
  • CATIE lance son service d’information par téléphone à plein temps et son site web.
1997
  • Les États-Unis rapportent que le nombre de morts dues au sida a nettement baissé pour la première fois.
  • ONUSIDA estime que 30 millions de personnes vivent avec le VIH, beaucoup plus que ce que l’on pensait. On estime qu’une personne sur 100 dans le monde vit avec le VIH et seulement une personne sur 10 d’entre elles le sait.
  • Le Réseau canadien autochtone du sida est établi.
  • Le Conseil canadien de surveillance et d'accès aux traitements est établi.
1998
  • Une épidémie explosive de VIH se déclare parmi les personnes qui s’injectent des drogues à Vancouver, qui devient le lieu ayant le taux de personnes vivant avec le VIH le plus élevé des pays industrialisés.
  • Les docteurs commencent à remarquer des souches de VIH résistant aux médicaments.
  • La prophylaxie post-exposition (PPE) est utilisée pour la première fois à San Francisco.
  • Le Groupe de travail canadien sur le VIH et la réinsertion sociale est établi.
1999
  • L’OMS annonce que le VIH/sida est devenu le quatrième plus grand tueur dans le monde.
  • On découvre qu’une seule dose de névirapine réduit efficacement le risque de transmission mère-enfant pendant la grossesse.
  • Les premiers essais d’un vaccin humain contre le VIH commencent en Thaïlande.
2000
  • Les dirigeants du G8 conviennent des objectifs de développement international pour le VIH/sida, la tuberculose et le paludisme.
  • Le Secrétaire général des Nations Unies crée le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme.
  • CATIE change son nom et devient le Réseau canadien d’info-traitements sida (the Canadian AIDS Treatment Information Exchange).
2001
2002
  • Le VIH devient la cause principale de mort chez les personnes âgées de 15 à 59 ans dans le monde.
2003
  • L’OMS annonce l’initiative « 3 by 5 » qui vise à offrir un traitement à 3 millions de personnes dans le monde d’ici 2005.
  • L’Organisation mondiale du commerce donne le droit aux pays en voie de développement d’importer des médicaments génériques en cas d’urgence sanitaire.
  • En réponse à la crise croissante du VIH et des surdoses, le premier site d’injection supervisée officiellement autorisé en Amérique du Nord ouvre ses portes dans le quartier Downtown Eastside de Vancouver.
2004
  • ONUSIDA lance la Coalition mondiale sur les femmes et le sida pour faire connaître l’impact du VIH/sida chez les femmes et les filles dans le monde entier.
  • L’OMS appuie la provision d’équipement d’injection stérile pour réduire la transmission du VIH.
  • 1er Forum à Montréal des personnes vivant avec le VIH au Québec, organisé par la COCQ-SIDA.
2005
  • Santé Canada approuve la vente d’un test rapide de dépistage des anticorps au VIH aux professionnels de la santé au Canada, ce qui permet d’obtenir le résultat précis  d’un test dépistage des anticorps au VIH en deux minutes.
  • Lors du sommet annuel du Forum économique mondial à Davos en Suisse, le VIH/sida en Afrique et dans d’autres régions durement touchées est placé en tête des préoccupations des participants.
2006
  • Les Nations Unies organisent une réunion de suivi et publient un rapport sur la mise en place de la Déclaration d'engagement sur le VIH/sida.
  • La 16e conférence internationale sur le sida se tient à Toronto.
2007
  • L’OMS et ONUSIDA recommande « la circoncision masculine à tout âge comme une stratégie additionnelle dans la lutte contre le VIH. »
  • L’Initiative canadienne de vaccin contre le VIH (ICVV) est créé pour marquer la participation du Canada aux efforts mondiaux visant à créer un vaccin sûr et efficace contre le VIH.
2008
  • 20e anniversaire de la Journée mondiale contre le sida.
  • La 17e conférence internationale sur le sida se tient à Mexico avec comme thèmes principaux les interventions de prévention. Le Global HIV Prevention Network publie un rapport essentiel sur les comportements de prévention du VIH intitulé Behavior Change and HIV Prevention: (Re)Considerations for the 21st Century (en anglais seulement). Un autre document important est la série de six articles sur la science de la prévention du VIH (en anglais seulement) dans The Lancet.
  • Grâce au financement de l’Agence de la santé publique du Canada (ASPC), CATIE élargit son rôle et devient le courtier national en connaissances sur la prévention, les traitements, les soins et le soutien pour les personnes vivant avec le VIH et des personnes à risque.
  • Création de REMAIDES, le trimestriel francophone d’information pour les personnes vivant avec le VIH, une coproduction entre la France, la Suisse et le Québec (COCQ-SIDA).
2009
  • ONUSIDA demande la mise en place de programmes dont l’objectif est l’élimination complète de la transmission du VIH de mère à enfant d’ici 2015.
2010
  • La Déclaration de Vienne, qui vise à améliorer la santé et la sécurité des communautés en demandant l’intégration de preuves scientifiques dans les politiques sur les drogues, est lancée lors du 18e Congrès international sur le sida à Vienne, Autriche.
  • Les résultats de l’essai CAPRISA 004 sont présentés lors de la Conférence de Vienne. Cet essai est le premier à démontrer à l’aide de preuves que l’utilisation d’un gel microbicide à base de médicament antirétroviral (1 % de ténofovir) peut considérablement réduire les risques d’infection au VIH chez les femmes.
  • En janvier, le gouvernement des États-Unis a levé l’interdiction qui empêchait les personnes séropositives d’entrer au pays.
  • En juillet, lors de la Conférence de Vienne, le gouvernement du Canada et la Fondation Bill et Melinda Gates ont renouvelé leur engagement pouvant aller jusqu'à 139 millions de dollars pour la mise en œuvre de l’Initiative canadienne de vaccin contre le VIH (ICVV).
  • LA COCQ-SIDA publie la Déclaration québécoise des droits et responsabilités des personnes vivant avec le VIH.
2011
  • 30 ans depuis que le premier cas de sida a été signalé le 5 juin 1981.
  • Le magazine Science énonce que le traitement comme outil de prévention constitue sa « percée de l’année » suite aux conclusions de l’étude HPTN 052 chez des couples sérodiscordants (où un partenaire est séropositif et l’autre séronégatif) qui ont démontré que le traitement du VIH pouvait considérablement réduire les risques de transmission chez les couples hétérosexuels.
  • Les résultats de l’étude iPrEx, chez les hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes (HRSH), et les études Partners PrEP et TDF2, chez les couples hétérosexuels, montrent qu’une pilule par jour contenant du ténofovir et du FTC (Truvada) ou seulement du ténofovir (Viread) pourrait réduire significativement le risque de transmission du VIH.
  • Victoire pour la science fondée sur les données probantes et pour les droits humains : la Cour suprême du Canada statue qu’InSite, le site d’injection supervisée de Vancouver, peut rester en activité sans la menace constante d’interférences juridiques.
  • Pour la première fois, l’OMS inclut dans ses lignes directrices les personnes transgenres comme groupe à risque plus élevé à l’infection au VIH Prévention et traitement de l'infection à VIH et des autres infections sexuellement transmissibles chez les hommes ayant des rapports sexuels avec d'autres hommes et chez les personnes transgenres.
2012
  • La FDA aux États-Unis approuve le Truvada (le ténofovir et le FTC) comme prophylaxie préexposition (PPrE) chez les personnes à risqué élevé d’infection à VIH.
  • Le Congrès international sur le sida a lieu à Washington D.C.; c’est la première fois que le congrès est tenu aux États-Unis depuis 1990.
  • Les nouvelles lignes directrices canadiennes en matière de planification de la grossesse en présence du VIH sont publiées pour aider les professionnels de la santé à conseiller les personnes séropositives sur les questions liées à la fertilité et à la grossesse.
  • Malgré les preuves scientifiques de plus en plus convaincantes à savoir que le traitement du VIH réduit de façon considérable le risque de transmission lorsque la charge virale est indétectable, la Cour suprême du Canada a statué qu’une personne séropositive a la responsabilité légale de dévoiler à son partenaire sexuel son statut VIH avant d’avoir des rapports sexuels présentant une « possibilité réaliste » de transmission du VIH. Conformément au jugement, une personne vivant avec le VIH n’a pas à dévoiler son statut VIH avant d’avoir des relations sexuelles vaginales si un condom est utilisé et que la personne séropositive a une charge virale « faible » au moment des relations.
  • La FDA américaine approuve le premier test rapide à domicile pour le VIH.
  • Les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) annoncent qu’ils offriront un financement pour appuyer le Centre de collaboration en recherche communautaire sur le VIH et le sida chez les Autochtones et le Centre REACH de collaboration en recherche communautaire sur le VIH/sida.
2013
2014
  • Le Groupe européen de traitement du sida et NAM émettent une déclaration communautaire consensuelle sur l’utilisation de traitements anti-VIH à titre préventif.
  • Une analyse préliminaire de l'étude PARTNER fournit les premières données probantes qui indiquent directement que le traitement anti-VIH peut significativement réduire le risque de transmission du VIH chez les hommes gais et autres HARSAH qui ont des relations sexuelles sans condom.
  • Des experts canadiens en médecine émettent une importante déclaration consensuelle sur le VIH et le droit criminel.
  • La Colombie-Britannique publie de nouvelles lignes directrices pour le dépistage du VIH chez tous les adultes qui recommandent aux fournisseurs de soins de santé d’offrir systématiquement à tous les patients de passer un test de dépistage du VIH.
  • Les CDC publient des lignes directrices complètes sur la prophylaxie pré-exposition (PPrE) et un supplément destiné aux cliniciens offrant une PPrE.
  • Le ministère de la Santé du Québec adopte un énoncé de consensus sur la charge virale et le risque de transmission du VIH. Élaboré pour orienter le counseling sur la réduction des risques, cet énoncé est le premier de son genre à être adopté au Canada par une autorité provinciale de santé.
  • L’OMS émet de nouvelles lignes directrices consolidées sur la prévention, le diagnostic, le traitement et les soins liés au VIH dans les populations clés.
  • Le ministère de la Santé de la C.-B. publie un rapport, intitulé HIV, Stigma and Society, qui examine les facteurs sous-jacents favorisant la propagation de l’épidémie de VIH chez les hommes gais et bisexuels en Colombie-Britannique.
  • L'énoncé intitulé The Melbourne Declaration: Nobody Left Behind, qui exige de mettre un terme à toute discrimination contre les personnes vivant avec le VIH et d’abolir les lois et pratiques criminalisantes, est lancé à l’occasion du 20e Congrès international sur le sida à Melbourne, en Australie.
  • L'ONU établit de nouvelles cibles pour le traitement du VIH : d’ici 2020, 90 % des personnes vivant avec le VIH auront reçu le diagnostic, 90 % des cas diagnostiqués seront traités, et 90 % des cas traités rapporteront une suppression virale.
2015
  • START, un essai clinique d’envergure qui s’est déroulé sur plusieurs années, fournit des données probantes indiquant que l’amorce du traitement peu après le diagnostic de VIH réduit le risque de maladie grave et de mortalité. Par conséquent, l’OMS a publié des lignes directrices mises à jour qui recommandent de traiter toutes les personnes vivant avec le VIH, peu importe leur compte de CD4.
  • Le Consensus de Vancouver établi lors de l’édition 2015 de la Conférence de l’IAS à Vancouver exhorte les leaders mondiaux à s’engager à élargir l’accès au traitement du VIH.
  • Les résultats de l’étude PROUD menée en Angleterre confirment que Truvada à titre de prophylaxie pré-exposition (PrEP) est très efficace chez les hommes gais dans un contexte du « vrai monde ».
  • Gilead Sciences s’adresse à Santé Canada pour demander l’approbation de Truvada à titre de PrEP au Canada.
  • Le Réseau canadien des personnes séropositives (RCPS), un nouveau réseau indépendant pour et par les personnes vivant avec le VIH et des co-infections incluant le VIH, est fondé pour représenter les besoins de toutes les personnes et communautés touchées par le VIH et les co-infections incluant le VIH.
  • Le Canada adopte les 90-90-90, cibles mondiales de traitement du VIH de l’ONUSIDA.
2016
  • Santé Canada approuve l’utilisation quotidienne de Truvada par voie orale (ténofovir + FTC) comme prophylaxie pré-exposition (PrEP) pour réduire le risque de transmission sexuelle du VIH.
  • Les résultats les plus récents des études HPTN 052 et PARTNER continuent de montrer que le traitement antirétroviral (TAR) et une charge virale indétectable réduisent considérablement le risque de transmission du VIH à la fois pour le sexe anal et vaginal.
  • L’Association pour la microbiologie médicale et l’infectiologie Canada (AMMI) publie un énoncé de position sur l’amorce précoce de la TAR pour traiter le VIH.
  • La Déclaration de consensus canadien sur les bienfaits de santé et de prévention associés au dépistage du VIH et aux médicaments antirétroviraux contre le VIH visant à améliorer la réponse du Canada au VIH est lancée à SIDA 2016.
  • La Conférence de reconstitution des ressources du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme se tient à Montréal et amasse près de 12,9 milliards de dollars sous forme de contributions annoncées.
  • Près de 250 organismes canadiens signent une déclaration nationale demandant des programmes de seringues et d’aiguilles en prison.
  • L’ASPC publie les premières statistiques nationales sur les progrès du Canada par rapport à l’atteinte des cibles 90-90-90 de l’ONUSIDA.
  • On commence à reconnaître la crise des surdoses due à la présence accrue de fentanyl dans l’approvisionnement en drogues non réglementé. Dans de nombreuses régions, les prestataires de services VIH de première ligne dirigent la réponse communautaire.
  • Les premiers sites de prévention des surdoses (SPS) non autorisés s’ouvrent à Vancouver, comme réponse communautaire à l’augmentation des décès par surdose chez les personnes qui utilisent des drogues.
2017
2018
2019
2020
  • Le Canada devient le premier pays à approuver la première injection mensuelle de médicament contre le VIH, Cabenuva (cabotégravir/rilpivirine).
  • L’Organisation mondiale de la Santé déclare que la nouvelle maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) est une pandémie, ce qui a des répercussions sur les priorités sanitaires et la prestation de services de lutte contre le VIH à l’échelle mondiale.
  • Malgré des réussites dans certains pays, les cibles mondiales 90-90-90 établies pour 2020 n’ont pas été atteintes.
  • La trousse d’autodépistage du VIH INSTI est le premier autotest du VIH à être approuvé au Canada.
  • Les réponses à la pandémie de COVID-19 augmentent la toxicité et la volatilité de l’approvisionnement en drogues non réglementé et réduisent l’accès aux services, ce qui aggrave la crise des surdoses.
2021
  • La pandémie de COVID-19 continue d’avoir une incidence sur les priorités mondiales en matière de santé et sur la prestation des services liés au VIH. L’approbation et le déploiement des vaccins contre la COVID-19 au Canada permettent le retour progressif de certains services liés au VIH qui avaient été touchés par les mesures de confinement. L’innocuité et l’efficacité des vaccins contre la COVID-19 ont par ailleurs été démontrées pour les personnes séropositives.
  • À la suite du succès de son vaccin à ARN messager contre la COVID-19, Moderna entame les essais de phase I pour un vaccin à base d’ARN messager contre le VIH.
2022
  • Santé Canada annonce un financement de 17,9 millions de dollars pour la distribution de trousses d’autotest du VIH et d’autres méthodes de dépistage du VIH qui accroîtront l’accès des populations les plus touchées par le VIH dans tout le pays, y compris les personnes vivant dans des communautés du Nord, éloignées ou isolées. La Saskatchewan devient la première province à offrir les autotests gratuitement.
  • L’Organisation mondiale de la Santé lance une mise à jour de ses Lignes directrices unifiées sur la prévention, le diagnostic, le traitement et les soins liés au VIH, aux hépatites et aux ITS pour les populations clés.
  • Un nouvel inhibiteur de la capside, le lénacapavir, est approuvé au Canada pour une utilisation en traitement d’association contre le VIH. Il est également étudié comme agent de prévention du VIH.
  • Cabenuva (cabotegravir + rilpivirine) est le premier médicament injectable contre le VIH homologué au Canada et figure maintenant sur toutes les listes de médicaments provinciales, sauf celle de la Colombie-Britannique.
  • Selon les estimations de 2020 publiées cette année, 90 % des personnes vivant avec le VIH étaient au courant de leur statut, 87 % des personnes au courant de leur statut suivaient un traitement, et 95 % des personnes traitées avaient une charge virale indétectable. Cela signifie que le Canada a atteint deux des cibles 90-90-90 qu’il s’était engagé à atteindre en 2016.
2023
  • La possession à des fins personnelles de petites quantités de certaines drogues (opioïdes, crack et cocaïne en poudre, méthamphétamine et MDMA) est décriminalisée en Colombie-Britannique. Si elle s’inscrit dans une approche de santé publique concernant l’usage de substances, la décriminalisation peut réduire les obstacles à l’accès aux services de prévention et de traitement du VIH.
  • Le Groupe canadien de recherche pédiatrique et périnatale sur le VIH/sida (CPARG) publie des recommandations consensuelles sur l’alimentation des nourrissons pour les personnes séropositives. L’usage de préparations commerciales est toujours recommandé, mais le CPARG reconnaît que les personnes qui choisissent d’allaiter doivent être soutenues pour le faire de manière à réduire le risque de transmission au minimum.

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