Tests de dépistage

Alors que le VIH est surveillé par des tests réguliers, d’autres tests peuvent être nécessaires pour surveiller votre état de santé en vieillissant.

Parlez à votre prestataire de soins de santé des tests que vous devriez passer et de leur fréquence. Voici quelques tests courants :

  • Test de la fonction rénale : La fonction rénale diminue avec l’âge, et certains médicaments antirétroviraux sont métabolisés par les reins. Pour ces deux raisons, une analyse sanguine (et parfois une analyse d’urine) est recommandée tous les six mois, en moyenne.
  • Ostéodensitométrie : Un examen d’imagerie de votre colonne lombaire et de vos hanches qui mesure votre densité osseuse. Il est recommandé par la plupart des lignes directrices à toutes les personnes vivant avec le VIH de plus de 50 ans ou ménopausées.
  • Test de glycémie à jeun ou dosage de l’hémoglobine glyquée (HbA1c) : Une analyse sanguine permettant de détecter le diabète est habituellement effectuée peu de temps après le diagnostic du VIH, et par la suite selon l’indication clinique (périodiquement après l’âge de 40 ans, ou plus tôt si d’autres raisons l’exigent). 
  • Profil lipidique : Cette analyse sanguine vérifie le cholestérol total, les LDL (mauvais gras), les HDL (bons gras) et les triglycérides. Il est recommandé de l’effectuer peu de temps après le diagnostic du VIH. Par la suite, elle peut être recommandée périodiquement en fonction de vos facteurs de risque de maladies du cœur, notamment la prise d’une hormonothérapie d’affirmation du genre.
  • Surveillance de la tension artérielle : Un moniteur de tension artérielle mesure la force qu’exerce le sang contre les parois de vos artères. Votre tension artérielle est l’un des facteurs qui indiquent votre risque de maladies du cœur.
  • Examen pelvien : Un examen pelvien est un examen physique des organes pelviens internes et externes. Il est habituellement combiné au test PAP.
  • Test PAP : Lors d’un test PAP, on prélève des cellules du col de l’utérus ou de l’anus pour les examiner au microscope. Il sert à détecter les changements qui indiquent la présence d’un cancer ou susceptibles de mener à un cancer.
    • On recommande aux personnes ayant un col de l’utérus qui sont sexuellement actives et qui sont atteintes du VIH de subir un test PAP chaque année pour commencer. Cette fréquence pourrait être réduite si les premiers tests sont normaux.
  • Test PAP anal : Les tests PAP anaux réguliers sont parfois recommandés aux personnes vivant avec le VIH, particulièrement aux hommes gais, bisexuels et autres hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes.
  • Dépistage du cancer colorectal : Ce dépistage se fait habituellement par une analyse des selles ou l’insertion d’un endoscope (caméra) dans le rectum servant à visualiser le colon (coloscopie ou sigmoïdoscopie).
  • Dépistage du cancer de la prostate : Un toucher rectal (au moyen d’un doigt) et un test de l’antigène prostatique spécifique (APS) dans le sang peuvent être envisagés pour dépister le cancer de la prostate, particulièrement pour les personnes de plus de 50 ans ou présentant des facteurs de risque. Cependant, il y a des avantages et des risques au dépistage, donc plusieurs personnes choisiront de ne pas effectuer le dépistage. D’ailleurs, l’analyse de la quantité d’APS dans le sang n’est pas toujours remboursée par les régimes d’assurance provinciaux.
  • Dépistage du cancer du sein : Une mammographie utilise des rayons X à faible dose pour examiner chaque sein. Elle est recommandée tous les ans ou tous les deux ans pour toute personne ayant du tissu mammaire âgée de 50 à 74 ans.