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L’hépatite virale est la deuxième cause de décès par infection dans le monde1. Au Canada, elle est une cause importante de morbidité et de mortalité2, jouant un rôle majeur dans l’apparition de problèmes de santé graves, tels que les maladies du foie et le cancer du foie. Les immigrant·e·s et les nouveaux·elles arrivant·e·s au Canada sont touché·e·s de manière disproportionnée par les hépatites B et C, ce qui en fait une population prioritaire dans les efforts de lutte contre l’hépatite virale. L’article qui suit explore les répercussions de l’hépatite virale sur les immigrant·e·s et les nouveaux·elles arrivant·e·s au Canada, notamment la prévalence des hépatites B et C, les voies de transmission courantes et les obstacles auxquels ces populations sont confrontées au moment d’accéder aux services de prévention, de dépistage et de traitement.

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Qu’est-ce que l’hépatite virale?

L’hépatite est une affection caractérisée par une inflammation du foie. Lorsqu’un virus est en cause, on parle d’hépatite virale. Parmi les différents types d’hépatite virale, l’hépatite B et l’hépatite C sont particulièrement préoccupantes en raison du potentiel de lésions hépatiques à long terme. Ces infections sont souvent asymptomatiques; on peut donc vivre pendant des années sans se savoir atteint·e d’hépatite. En conséquence, le virus peut endommager le foie au fil du temps, entraînant une maladie hépatique chronique, qui peut à son tour mener à un cancer du foie et au décès. Si l’hépatite B et l’hépatite C présentent de nombreuses similitudes, elles présentent également quelques différences importantes. 

L’hépatite B peut se transmettre par contact avec des liquides organiques contenant le virus; cette transmission se fait généralement par le sang, mais elle peut aussi passer par le sperme et les sécrétions vaginales. Environ 95 % des personnes adultes en bonne santé qui contractent l’hépatite B éliminent le virus d’elles-mêmes peu après avoir contracté l’infection (pendant la phase aiguë de l’infection)3; par après, elles sont immunisées contre le virus et ne peuvent plus contracter l’hépatite B. Cependant, certaines personnes atteintes d’hépatite B présentent une infection chronique, ce qui est plus fréquent chez les bébés et les enfants. De nombreuses personnes devront prendre des médicaments à vie pour traiter cette infection chronique. Heureusement, il existe un vaccin pour prévenir l’hépatite B. Étant donné que les bébés courent le plus grand risque de présenter une infection chronique (à vie) s’ils sont exposés au virus, l’Organisation mondiale de la Santé recommande la vaccination de tous les bébés dès que possible après la naissance.

L’hépatite C, quant à elle, se transmet principalement par contact avec le sang. Environ 25 % des personnes éliminent spontanément le virus peu après avoir contracté l’infection (pendant la phase aiguë de l’infection). Les personnes qui ne parviennent pas à éliminer le virus par elles-mêmes auront besoin d’un traitement. Contrairement à l’hépatite B, l’hépatite C est guérissable. Le traitement de l’hépatite C est très efficace et consiste à prendre un à trois comprimés par jour pendant huit ou douze semaines, avec peu ou pas d’effets secondaires. Il n’existe pas de vaccin pour prévenir l’hépatite C.

Quelles sont les répercussions de l’hépatite virale sur les immigrant·e·s et les nouveaux·elles arrivant·e·s?

Les immigrant·e·s et les nouveaux·elles arrivant·e·s font partie intégrante du tissu culturel et de la croissance économique du Canada. Chaque année, le Canada accueille environ 400 000 nouveaux·elles résident·e·s permanent·e·s, en plus de nombreux·ses résident·e·s temporaires5. En 2021, environ 23 % de la population canadienne (8,3 millions de personnes) était composée d’immigrant·e·s et de nouveaux·elles arrivant·e·s provenant de nombreuses régions du monde6.

De nombreux·ses immigrant·e·s et nouveaux·elles arrivant·e·s ont contracté l’hépatite B ou C dans leur pays d’origine, soit avant leur arrivée au Canada. Cela s’explique par le fait que les taux d’infection sont souvent plus élevés dans d’autres pays en raison de l’accès inégal à des interventions médicales sûres et à des pratiques de contrôle des infections dans les établissements de santé, ainsi que de l’absence de programmes universels de vaccination contre l’hépatite B chez les nourrissons. Les pays où les taux d’infection sont plus élevés, en particulier certaines régions d’Afrique, d’Asie et d’Europe de l’Est ou du Sud, sont également d’importantes sources d’immigration pour le Canada7. Par conséquent, les immigrant·e·s et les nouveaux·elles arrivant·e·s peuvent être jusqu’à six fois plus susceptibles d’être atteint·e·s de l’hépatite B et jusqu’à quatre fois plus susceptibles d’être atteint·e·s de l’hépatite C que la population générale du Canada8.

Les immigrant·e·s et les nouveaux·elles arrivant·e·s font face à des obstacles uniques en matière de soins contre l’hépatite virale

Les immigrant·e·s et les nouveaux·elles arrivant·e·s sont confronté·e·s à de multiples obstacles interdépendants lorsqu’ils et elles souhaitent accéder aux tests de dépistage et aux soins liés aux hépatites B et C au Canada. Ces obstacles entraînent souvent des retards importants dans le diagnostic — en moyenne six à sept ans après l’arrivée au Canada —, ce qui permet aux infections de passer inaperçues pendant cette période9–11. Les diagnostics tardifs augmentent le risque de troubles hépatiques graves, notamment les maladies du foie et le cancer du foie12. En fait, de nombreux·ses immigrant·e·s présentent déjà des troubles hépatiques au moment où ils·elles reçoivent leur diagnostic ou lorsqu’ils ou elles consultent un·e médecin12.  Cela dit, des études montrent qu’une fois que les immigrant·e·s et les nouveaux·elles arrivant·e·s sont pris·es en charge pour l’hépatite B ou C, ils ou elles progressent souvent plus rapidement dans la cascade de soins que les personnes nées au Canada10,11,13.  Pris ensemble, ces faits indiquent qu’il est essentiel de s’attaquer aux obstacles qui empêchent le dépistage précoce et l’orientation vers les soins et le traitement pour améliorer les résultats de santé liés à l’hépatite dans cette population.

Les obstacles peuvent exister à plusieurs niveaux, notamment au niveau du système, des organismes, des prestataires et des individus. Il est important de reconnaître que des facteurs systémiques et structurels (c.-à-d. racisme, colonialisme) façonnent les obstacles au niveau des organismes, des prestataires et des individus, ce qui influe sur l’accès aux soins contre l’hépatite virale et crée des inégalités en matière de santé pour les immigrant·e·s et les nouveaux·elles arrivant·e·s. Comprendre comment ces obstacles interdépendants influent sur l’accès aux soins contre l’hépatite virale pour les immigrant·e·s et les nouveaux·elles arrivant·e·s peut éclairer les pratiques afin de mieux soutenir leur arrimage aux soins.

Obstacles au niveau du système

  • Absence de dépistage systématique : L’absence de dépistage systématique avant ou après l’arrivée au pays14 peut mener à des diagnostics manqués ou tardifs. 
  • Régime public d’assurance maladie : Les conditions d’admissibilité et l’accessibilité variables à l’assurance maladie selon les voies d’immigration, y compris les délais d’attente potentiellement longs avant d’être admissibles à la couverture (p. ex. jusqu’à trois mois pour les résident·e·s permanent·e·s), créent des obstacles aux soins liés aux hépatites B et C15–17. Ces obstacles peuvent être encore aggravés dans le cas des personnes en situation juridique précaire (p. ex. les demandeur·euse·s d’asile en attente d’une décision)15,18
  • Politique nationale de vaccination contre l’hépatite B : L’absence d’une politique universelle de vaccination contre l’hépatite B à la naissance peut exposer les nourrissons et les enfants à l’infection. 

Obstacles au niveau des organismes et des prestataires

  • Connaissance des facteurs de risque et sensibilisation à ces facteurs : Les prestataires peuvent ne pas être sensibilisé·e·s aux facteurs de risque propres aux immigrant·e·s et aux nouveaux·elles arrivant·e·s19,20 et ne pas proposer de dépistage à ceux et celles qui pourraient en bénéficier.
  • Barrières culturelles : Les différences culturelles, notamment les croyances religieuses et les pratiques culturelles en matière de santé, peuvent entraîner des malentendus entre les prestataires de services et les patient·e·s, ce qui dissuade ces dernier·ère·s de chercher des soins12,21. Ces obstacles à l’accès aux services de santé s’aggravent lorsque les prestataires manquent de compétences culturelles21-23.
  • Racisme et discrimination : Lorsque les immigrant·e·s et les nouveaux·elles arrivant·e·s sont victimes de racisme et de discrimination de la part des prestataires (p. ex. traitement injuste, préjugés raciaux), ils et elles sont découragé·e·s de chercher ou de poursuivre des soins. 
  • Disponibilité de services adaptés à la culture : Les services adaptés à la culture sont peu disponibles21,23 et souvent surchargés là où ils existent23.

Obstacles au niveau individuel

  • Manque de sensibilisation et de connaissances sur l’hépatite virale : Les niveaux variables de connaissances sur les facteurs de risque de transmission de l’hépatite virale12,20,24,25 entraînent des retards dans le dépistage et l’arrimage aux soins. 
  • Manque de connaissances en matière de santé : Le niveau limité de connaissances en matière de santé affecte la compréhension de l’information liée à la santé par les individus, notamment l’importance du dépistage et la manière d’accéder aux services de santé21.
  • Craintes liées au diagnostic : La stigmatisation associée aux virus transmissibles par le sang dans certaines communautés ainsi que les idées fausses sur la transmission de l’hépatite virale peuvent faire redouter un diagnostic26, ce qui peut affecter le recours au dépistage et au traitement12,20,26
  • Statut d’immigrant·e : Les personnes sans papiers peuvent craindre d’être expulsées si elles ont recours à des soins de santé18. 
  • Difficultés de communication : Les barrières linguistiques peuvent entraver l’accès au système de santé et la communication avec les prestataires de soins21. L’absence de services d’interprétation peut conduire certaines personnes à recourir à des interprètes non officiels (p. ex. des membres de leur famille), ce qui peut entraîner des malentendus, des violations de la confidentialité, l’omission d’information médicale sensible et des difficultés à faire valoir leurs besoins en matière de santé21.
  • Obstacles socio-économiques : Le risque de perdre son salaire et l’absence de congés de maladie rémunérés peuvent rendre difficile l’absentéisme au travail pour se rendre à des rendez-vous12. Les frais à la charge du ou de la patient·e liés à la recherche de soins, tels que la garde d’enfants ou le transport, alourdissent davantage le fardeau financier12,21,27.

Que peuvent faire les prestataires de services de première ligne pour améliorer l’arrimage aux soins liés à l’hépatite virale?

Au Canada, les immigrant·e·s et les nouveaux·elles arrivant·e·s sont touché·e·s de manière disproportionnée par les hépatites B et C. Comme cette population devrait continuer à croître, l’incitation à se faire tester et soigner peut contribuer à un diagnostic précoce et à la prévention de problèmes de santé tels que les maladies du foie et le cancer du foie. 

De nombreux immigrant·e·s et nouveaux·elles arrivant·e·s auraient intérêt à comprendre les facteurs de risque de transmission des hépatites B et C, ainsi que l’importance du dépistage même en l’absence de symptômes. Les prestataires de services peuvent fournir de l’information adaptée et sensible à la culture sur les hépatites B et C, y compris les voies de transmission et les options de dépistage et de traitement de ces maladies, sans porter de jugement et en tenant compte de la stigmatisation potentielle liée aux agents pathogènes transmissibles par le sang. 

Faciliter l’orientation dans le système de santé et la communication avec les prestataires de services peut améliorer l’accès au dépistage et au traitement de l’hépatite virale. Dans la mesure du possible, les prestataires de services peuvent faire appel à des services d’interprétation professionnels ou proposer des ressources adaptées à la culture (p. ex. de l’information dans les langues des immigrant·e·s et des nouveaux·elles arrivant·e·s) afin de réduire les barrières linguistiques. Le recours à des accompagnateur·trice·s de santé sensibles à la culture peut aider les immigrant·e·s et les nouveaux·elles arrivant·e·s à accéder au système de soins de santé et à s’y arrimer

Il est essentiel d’inciter les immigrant·e·s et les nouveaux·elles arrivant·e·s à se faire tester et à s’arrimer aux soins en temps opportun afin de prévenir l’aggravation de leur état de santé hépatique et les conséquences néfastes. Les prestataires de services peuvent proposer aux immigrant·e·s et aux nouveaux·elles arrivant·e·s de les orienter vers des services de dépistage de l’hépatite B et C s’ils ou elles le souhaitent. Pour les immigrant·e·s et les nouveaux·elles arrivant·e·s atteint·e·s d’hépatite B ou C chronique, les prestataires de services peuvent proposer un traitement ou orienter ces client·e·s vers des prestataires offrant ces services.

La vaccination contre l’hépatite B est une stratégie centrale pour aider à prévenir la transmission du virus. Pour les immigrant·e·s et les nouveaux·elles arrivant·e·s provenant de régions où l’hépatite B est courante, il est recommandé de vacciner les personnes qui ne sont pas immunisées contre l’hépatite B et tou·te·s les membres de leur foyer28. Les prestataires de services peuvent proposer la vaccination, le cas échéant, ou orienter les personnes vers des prestataires qui offrent ce service.

L’accès à des services adaptés à la culture peut améliorer l’engagement dans les soins. Les prestataires de services peuvent se renseigner sur les organismes locaux qui viennent en aide aux immigrant·e·s et aux nouveaux·elles arrivant·e·s (p. ex. services d’établissement, services de santé pour les nouveaux·elles arrivant·e·s) et établir des partenariats afin de mettre en place des voies d’orientation ou de faciliter l’accès aux services. Dans la mesure du possible, les prestataires de services peuvent participer à des formations afin d’améliorer leurs compétences culturelles et de réduire les obstacles de cette nature dans leurs interactions avec les immigrant·e·s et les nouveaux·elles arrivant·e·s.

Ressources

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Centre de distribution de CATIE

L’hépatite C et les immigrants et nouveaux arrivants

Références

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Révision externe des textes en anglais effectuée par : Katie Bryan, Dre Carla Coffin, Genevieve Isshak et Amy Visser

À propos de l'autrice

Madison Kennedy est la spécialiste de l’hépatite C de CATIE. Elle est titulaire d’une maîtrise en santé publique en promotion de la santé, et travaillait précédemment dans le domaine de la recherche et de la prestation de services de santé sexuelle et reproductive.