Variole du singe : Ce que vous devez savoir

20 mai 2022

On a confirmé au Québec deux cas de variole du singe, une infection rare qui est causée par une souche virale habituellement peu virulente dont la plupart des gens devraient récupérer en quelques semaines. D’autres cas soupçonnés sont en cours d’examen.

Il s’agit des deux premiers cas de variole du singe confirmés au Canada; le virus en cause ressemble à celui de la variole.

Cette situation importe pour les communautés avec lesquelles nous travaillons, pour les raisons suivantes :

  • Des cas observés récemment en Amérique du Nord et en Europe concernaient des hommes gais, bisexuels ou autres hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes.
  • Bien que la variole du singe ne soit pas considérée normalement comme une infection transmissible sexuellement, elle peut tout de même être transmise lors de contacts étroits comme ceux qui caractérisent les relations sexuelles.
  • Les cas soupçonnés peuvent présenter des symptômes qui pourront être confondus avec ceux d’une infection transmissible sexuellement, comme une éruption cutanée dans la région génitale.

Ce que vous pouvez faire :

  • N’oubliez pas que la majorité des cas causés par cette souche du virus de la variole du singe ne sont pas graves — la plupart des personnes atteintes se rétablissent en quelques semaines —, et qu’il existe des traitements au besoin.
  • Surveillez l’apparition de ces signes et symptômes : fièvre, maux de tête, courbatures, épuisement, enflure des ganglions lymphatiques, et une éruption cutanée qui apparaît souvent quelques jours après les autres symptômes.
  • Si vous avez des inquiétudes, parlez à un·e prestataire de soins de santé, ou cherchez un service de santé communautaire près de chez vous sur le site http://oualler.catie.ca.

CATIE continuera de surveiller la situation et de transmettre des renseignements aux prestataires de services et aux communautés avec lesquelles nous collaborons. Pour être à l’affût des développements, abonnez-vous à Nouvelles CATIE.