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Le visage de l’hépatite C au Canada reflète beaucoup de diversité, et une proportion importante du fardeau est portée par des Canadiens originaires de pays où l’hépatite C est endémique. Cet article va explorer pourquoi les taux d’hépatite C sont plus élevés parmi les immigrants et nouveaux arrivants canadiens, ainsi que les voies de transmission courantes et les obstacles au dépistage.

Hépatite C chez les immigrants et nouveaux arrivants canadiens

Le virus de l’hépatite s’attaque au foie. Bien qu’il soit possible de guérir l’hépatite C, le traitement n’est pas accessible à tout le monde. L’infection à l’hépatite C évolue très lentement, parfois sur une période de 20 ou 30 ans. Si elle n’est pas traitée, elle peut entraîner la cirrhose, le cancer du foie et la mort.

Les immigrants portent un fardeau lourd en ce qui concerne l’épidémie de l’hépatite C au Canada. Selon les estimations fondées sur les données récentes, un peu plus d’une personne sur trois au Canada qui porte des anticorps anti-hépatite C serait née à l’étranger.1 Selon les estimations, 1,9 % des immigrants canadiens auraient des anticorps anti-hépatite C dans leur corps, un pourcentage plus élevé2 que la prévalence nationale canadienne de 1 % ou moins.2

Le Canada compte une grande population née à l’étranger qui pourrait être atteinte de l’hépatite C. En 2011, environ 21 % des personnes vivant au Canada (6,7 millions) étaient nées à l’étranger, comparativement à 25,6 millions de personnes nées dans ce pays.3 Chaque année, le Canada admet quelque 250 000 résidents permanents,4 ainsi qu’un grand nombre de personnes au statut temporaire (étudiants, ouvriers étrangers temporaires, personnes munies de permis de travail, etc.).

Au Canada, quatre pays se trouvent en haut de la liste des sources principales d’immigrants : la Chine, l’Inde, le Pakistan et les Philippines.5 Ces pays ont soit un taux de prévalence élevé d’hépatite C, soit une population nombreuse vivant avec l’hépatite C. Le tableau 1 indique la prévalence et le nombre absolu de personnes vivant avec l’hépatite C dans ces pays, par rapport au Canada. Sur ces quatre pays, la Chine compte le plus grand nombre de personnes vivant avec l’hépatite C, suivie de l’Inde. La prévalence indienne de 1,5 % est plus élevée que celle du Canada (1,0 %), mais elle est bien moins élevée que celle des trois autres pays. Il n’empêche que l’Inde constitue une source considérable d’infections à l’hépatite C en raison de son immense population.

Tableau 1 : Comparaison de la prévalence et de la population touchée par l’hépatite C au Canada et dans les quatre principaux pays sources d’immigrants6

Pays

Prévalence de l’hépatite C

Population vivant avec l’hépatite C (estimation)

Chine

2,2 %

29,8 millions

Inde

1,5 %

18,2 millions

Pakistan

5,9 %

9,4 millions

Philippines

2,2 %

1,9 million

Canada

1,0 % (présence d’anticorps)

0,6 à 0,7 % (infection chronique)

221 000 à 246 000 

Source : Clinical Microbiology and Infection 2011

Avant de pouvoir immigrer au Canada, les demandeurs doivent subir un examen médical qui inclut des tests de dépistage du VIH, de la tuberculose et de certaines autres affections.7 Comme de nombreux immigrants croient que cet examen médical inclut des tests pour détecter tous les virus auxquels ils pourraient être à risque, y compris l’hépatite C, ils supposent qu’ils sont en bonne santé si aucune des infections pour lesquelles ils sont testés n’est diagnostiquée.8 Toutefois, il est possible pour un immigrant d’arriver au Canada sans connaître son statut à l’égard de l’hépatite C parce que le dépistage obligatoire de l’hépatite C9 ne fait pas partie du processus d’immigration. Il reste que les médecins qui effectuent l’examen médical en vue de l’immigration sont chargés de dépister les facteurs de risque et les signes de maladies hépatiques10 et de faire passer des tests de dépistage des anticorps anti-hépatite C lorsque c’est approprié.

Comment l’hépatite C se propage-t-elle parmi les immigrants et nouveaux arrivants canadiens?

Il existe plusieurs facteurs de risque d’hépatite C qui touchent les immigrants et nouveaux arrivants, et il est important que les fournisseurs de services les comprennent. Au Canada, la principale voie de transmission de l’hépatite C réside dans l’usage de drogues injectables.11 Cependant, les immigrants canadiens acquièrent habituellement l’hépatite C dans leurs pays d’origine avant d’arriver au Canada. Les voies de transmission incluent l’usage de matériel médical, dentaire ou chirurgical non stérilisé ou insuffisamment stérilisé, des injections non sécuritaires ainsi que les transfusions de sang et de produits sanguins non testés.12 Les transmissions causées par la réutilisation des aiguilles, le sang et les produits sanguins sont à la baisse grâce à la sensibilisation et aux campagnes ciblées lancées par l’Organisation mondiale de la santé dans les années 2000 pour contrer ce problème. Toutefois, à l’échelle mondiale, une proportion importante des transmissions de l’hépatite C continuent d’avoir lieu dans des contextes médicaux.13

Outre les voies de transmission médicales, il existe des modes de transmission moins courants de l’hépatite C qui concernent uniquement les immigrants et nouveaux arrivants. Certaines techniques pratiquées par les guérisseurs traditionnels, telles que l’acupuncture ou la ventousothérapie humide (on effectue une petite incision dans la peau avec un scalpel puis on extrait une faible quantité de sang), peuvent être des facteurs de risque de transmission si des aiguilles ou des scalpels non stérilisés sont réutilisés. La ventousothérapie humide est une pratique courante dans de nombreux pays musulmans, et l’acupuncture se pratique beaucoup en Chine. Chez les barbiers communautaires (pratique courante au Pakistan et en Inde), les rasages effectués avec des rasoirs usagés non stérilisés peuvent également causer la transmission de l’hépatite C.14 Au Pakistan, il y a quelques indices du rôle potentiel joué par la pierre d’alun dans la transmission de l’hépatite C dans les salons de barbiers.15 La pierre d’alun est utilisée traditionnellement comme après-rasage antiseptique. Au Pakistan, une étude sur le rôle de la pierre d’alun dans la transmission de l’hépatite C a révélé que la majorité des barbiers frottaient la pierre sur des coupures faciales causées par le rasage puis s’en servaient de nouveau avec de nombreuses personnes.15 Des études de laboratoire ont montré que les taches de sang sur la pierre pouvaient transmettre le virus même si elles étaient sèches.15 Parmi les autres voies de transmission possibles, mentionnons la circoncision pénienne non médicale utilisant du matériel non stérilisé,14,16 ainsi que l’incidence très élevée d’injections thérapeutiques utilisant des seringues non stérilisées, le plus souvent par du personnel médical non qualifié. Cette pratique est fondée sur une fausse idée répandue selon laquelle la médication intraveineuse agirait plus rapidement et aiderait à accélérer la guérison.17

Dépistage de l'hépatite C chez les immigrants et nouveaux arrivants canadiens

Il est crucial que les immigrants et nouveaux arrivants soient testés pour l’hépatite C parce que c’est une maladie qui progresse lentement et qui peut mettre la vie en danger si elle n’est pas traitée. Les immigrants et nouveaux arrivants sont particulièrement à risque de connaître de mauvais résultats sur le plan de la santé.

Lors d’une étude québécoise,18 on a trouvé qu’il s’écoulait en moyenne 10 ans après l’arrivée des immigrants au Canada avant que l’hépatite C soit diagnostiquée. Cette étude a également révélé que les immigrants atteints d’hépatite C avaient tendance à être plus âgés au moment du diagnostic que les non-immigrants. Les personnes atteintes d’hépatite C qui sont diagnostiquées plus tard sont plus à risque d’éprouver des complications graves comme la cirrhose ou le cancer du foie non traité. Les immigrants ont des taux de mortalité plus élevés associés à l’hépatite virale et au cancer du foie que la population née au Canada, soit un taux deux à trois fois plus élevé dans le cas de l’hépatite et un taux deux à quatre fois plus élevé dans le cas du cancer, selon les estimations.19 Le diagnostic et le traitement plus précoces de l’hépatite C pourraient réduire le risque de complications pour la santé liées au virus.

En ce qui concerne les immigrants et nouveaux arrivants, l’Agence de la santé publique du Canada (ASPC) recommande à l’heure actuelle une approche de dépistage de l’hépatite C fondée sur les risques. Selon les recommandations de l’ASPC, « [la] naissance ou [la] résidence dans une région où l’hépatite C est plus courante (prévalence supérieure à 3 %), notamment : Asie centrale, Extrême-Orient, Asie du Sud, Australasie et Océanie, Europe de l’est, Afrique subsaharienne et Afrique du Nord/Moyen-Orient »,20 est un facteur de risque.

La Collaboration canadienne pour la santé des immigrants et réfugiés (CCSIR) recommande aussi le dépistage de l’hépatite C pour les immigrants arrivant de pays où la prévalence est supérieure à 3 %.21 La CCSIR fournit des outils en ligne exhaustifs et faciles à utiliser pour orienter les fournisseurs de services et les renseigner sur les régions et les besoins en dépistage des immigrants selon leur pays d’origine spécifique. Il est possible que d’autres lignes directrices provinciales et régionales donnent des orientations additionnelles concernant le dépistage de l’hépatite C.

Quels sont les obstacles au dépistage et au diagnostic

Les immigrants et nouveaux arrivants canadiens font face à de nombreux obstacles qui les empêchent d’obtenir les soins et les services dont ils ont besoin pour rester en santé. Certains obstacles sont associés aux fournisseurs de services, alors que d’autres se rapportent aux individus eux-mêmes.

Obstacles associés aux fournisseurs de services

Pour les immigrants et nouveaux arrivants qui souhaitent se faire tester, le processus de dépistage lui-même peut constituer un obstacle. Le dépistage de l’hépatite C nécessite un processus en deux étapes pour confirmer un diagnostic d’hépatite C. La première étape consiste à effectuer un test de dépistage des anticorps anti-hépatite C. Des anticorps sont présents dans l’organisme de toute personne qui a été exposée à l’hépatite C. Si ce test s’avère positif, un deuxième test doit être effectué pour déterminer si l’infection est encore active ou pas. Un résultat positif au deuxième test confirme que la personne a l’hépatite C chronique.

Selon les estimations provenant des États-Unis, environ 50 % des personnes qui reçoivent un résultat positif au test de dépistage des anticorps anti-hépatite C ne font pas l’objet de tests de suivi ou de soins.8 Bien que cette étude n’ait pas examiné spécifiquement la situation chez les immigrants, il est probable que ces derniers figurent de façon disproportionnée parmi les personnes qui ne reçoivent pas de tests de suivi ou de soins, à cause des multiples obstacles auxquels ils font face. Les obstacles en question sont de nature socioéconomique, linguistique et culturelle et seront examinés en profondeur plus loin dans la section sur les obstacles se rapportant aux individus.9

Manque de dépistages dans les services de santé destinés aux nouveaux arrivants

Puisque l’incidence et la prévalence de l’hépatite C au Canada sont élevées parmi les personnes qui s’injectent des drogues,22 il s’ensuit que le dépistage de l’hépatite a souvent lieu dans les cliniques de santé sexuelle ou de réduction des méfaits. Cependant, en raison de leur profil de risques différent,23 il est possible que les immigrants et nouveaux arrivants ne fréquentent pas ce genre de cliniques et ne s’y fassent pas tester.

Comme leur mandat consiste souvent à dispenser des soins aux personnes non assurées, dont les réfugiés, il est possible que les cliniques offrant un service de dépistage de l’hépatite C aux nouveaux arrivants ne soient pas en mesure d’offrir le test à tous les immigrants, notamment les résidents permanents. Il est donc nécessaire d’établir davantage de sites de dépistage dans les services de santé utilisés par l’ensemble des immigrants, afin d’améliorer la détection de l’hépatite C lors des stades précoces de la maladie.

Connaissance des facteurs de risque

Selon des études menées aux États-Unis, les intervenants de première ligne et les prestataires de soins primaires manquent parfois de compréhension et de connaissances claires en ce qui concerne les facteurs de risques d’hépatite C.22,24,25 La situation au Canada pourrait être semblable, surtout en ce qui a trait à la compréhension des facteurs de risque de transmission et d’acquisition de l’hépatite C touchant spécifiquement les immigrants et nouveaux arrivants. Il est possible que les intervenants de première ligne et les prestataires de soins primaires ne reconnaissent pas les immigrants comme un groupe à risque qu’il est important d’envisager pour le dépistage de l’hépatite C chronique.26 Ainsi, le diagnostic de l’hépatite C chez les immigrants risque d’être posé longtemps après leur arrivée, alors que les symptômes commencent à apparaître. Il est possible que ce retard se reflète dans la prévalence plus élevée du carcinome hépatocellulaire (CHC) chez les immigrants au moment de leur diagnostic d’hépatite C.18

Préparation à travailler avec les immigrants

Les intervenants de première ligne et les médecins travaillant dans les services de santé, communautaires et sociaux pourraient se trouver insuffisamment préparés27 à faire face à la démographie changeante du Canada. On peut attribuer ce manque de préparation à l’absence d’occasions de développer les compétences nécessaires pour servir des groupes divers d’immigrants et de nouveaux arrivants.

Il est possible que certains intervenants de première ligne et médecins n’aient pas les compétences nécessaires pour travailler avec des personnes récemment arrivées27 qui ne parlent pas couramment les langues officielles du Canada ou qui appartiennent à une culture différente. La littérature médicale a révélé que ce manque de compétence culturelle avait un impact sur la détection des maladies,28 y compris le diagnostic de l’hépatite C. De plus, le dépistage fondé sur les risques oblige les intervenants de première ligne et les médecins à poser des questions délicates ou personnelles se rapportant aux risques d’acquisition et de transmission de l’hépatite C. Or il est possible que certains intervenants n’aient pas les compétences nécessaires pour poser de telles questions en restant sensibles aux différences culturelles.

Obstacles se rapportant à l’individu

Barrières socioéconomiques

Au Canada, les taux de chômage sont élevés chez les nouveaux arrivants et immigrants récents, et cette population est surreprésentée dans les taux d’emploi précaire ou vulnérable.29 Cela peut nuire à leur capacité d’obtenir des soins,30,31 y compris le dépistage de l’hépatite C et les soins pour cette infection.

Les régimes d’assurance maladie provinciaux ne couvrent pas le coût des médicaments sur ordonnance, et les taux élevés de chômage et d’emploi précaire font en sorte que de nombreuses personnes n’ont pas accès aux prestations d’assurance maladie complémentaires telles que les régimes d’assurance médicaments.32 Face au risque de perdre leur salaire, qui est très important pour leur survie, les immigrants canadiens, et plus particulièrement les nouveaux arrivants, utilisent peu souvent le système de santé ou seulement lorsqu’ils sont trop malades pour travailler, notamment parce qu’ils ne bénéficient pas de congés de maladie payés.33 La capacité des immigrants à obtenir des soins est également compromise par plusieurs autres facteurs socioéconomiques complexes comme le manque de transport et de services de garde d’enfants.

Barrières linguistiques et culturelles

Il existe plusieurs barrières d’ordre linguistique et culturel qui limitent l’accès des immigrants et nouveaux arrivants aux soins médicaux. Il arrive que ces groupes n’aient pas recours au système de santé à cause de barrières linguistiques ou d’un manque de familiarité culturelle.34 La plupart des immigrants et nouveaux arrivants s’installent dans les quartiers habités principalement par les membres de leur communauté culturelle.35,36 Ce choix peut faciliter l’accès à des services ethnospécifiques, mais cela risque d’exercer une pression énorme sur le faible nombre de médecins et de services ethnospécifiques dans les quartiers en question.34 Par conséquent, les personnes qui ne peuvent être aidées par ces fournisseurs de services doivent s’en passer complètement ou voyager de longues distances afin de consulter un professionnel de la santé qui connaît leur culture ou qui comprend leur langue.

Stigmatisation

Dans certaines communautés d’immigrants, les maladies transmises par le sang, y compris l’hépatite C, sont très stigmatisées. La stigmatisation naît principalement du manque de connaissances à l’égard des modes de transmission de l’hépatite C. La stigmatisation peut réduire la probabilité qu’une personne se fasse tester ou soigner.37 De plus, certaines personnes pourraient hésiter à dévoiler tous leurs facteurs de risque d’hépatite C22 au professionnel de la santé à cause de la stigmatisation. Cette hésitation pourrait les empêcher d’obtenir un dépistage de l’hépatite C approprié.

La stigmatisation peut également être liée au statut de la personne par rapport à l’immigration. Par exemple, les personnes qui n’ont pas d’assurance médicale à cause de leur statut d’immigrant, telles que les personnes sans documents et les réfugiés dont l’appel a été rejeté, trouvent qu’il est difficile d’obtenir les soins dont elles besoin,37 non seulement à cause de la stigmatisation mais aussi à cause de la peur de se faire dénoncer aux autorités.

Qu'est-ce que les services de première ligne peuvent faire pour améliorer l'accès des nouveaux arrivants au dépistage et au diagnostic de l'hépatite C?

Face à la démographie changeante du Canada et à la prévalence élevée de l’hépatite C parmi les immigrants et nouveaux arrivants, les intervenants et fournisseurs de services de première ligne doivent modifier leur compréhension de l’hépatite C. Nous présentons ci-dessous quelques idées pratiques à cet égard.

Les fournisseurs de services de première lignent peuvent :

  • Offrir ou orienter vers un service de dépistage les immigrants et nouveaux arrivants provenant de pays où l’hépatite C est endémique. L’outil CCSIR peut les aider à déterminer si un dépistage est indiqué.
  • Se renseigner davantage sur l’hépatite C chez les immigrants et nouveaux arrivants canadiens et consulter les ressources destinées aux fournisseurs de services et aux clients sur le site Web de CATIE. Grâce aux nombreuses ressources multilingues adaptées à des cultures spécifiques, les clients peuvent s’y renseigner sur l’hépatite C dans leur propre langue.
  • Se renseigner sur les services d’établissement locaux, les services de santé destinés aux nouveaux arrivants, les services de traduction et d’interprétation et mettre leurs clients en contact avec eux.
  • Travailler en partenariat avec les autorités de la santé publique, les services d’établissement et autres services destinés aux nouveaux arrivants et les organismes de santé pour immigrants, afin de créer des services sécuritaires sur le plan culturel. 
  • Être sensibles à la présence de la stigmatisation liée à l’hépatite C au sein de plusieurs communautés de nouveaux arrivants.

Ressources :

Liste de contrôle interactive pour la prévention chez les nouveaux immigrants et les réfugiés (Collaboration canadienne pour la santé des immigrants et réfugiés) : outil électronique de traduction des connaissances conçu à l’intention des praticiens en soins primaires pour les aider à mettre en œuvre les lignes directrices canadiennes sur la santé des immigrants

L’hépatite C et les immigrants et nouveaux arrivants (CATIE) – ressources sur l’hépatite C destinées aux fournisseurs de services travaillant auprès d’immigrants et de nouveaux arrivants originaires de pays où le virus de l’hépatite C est endémique

 

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À propos de l’auteur

Fozia Tanveer est courtière en connaissances dans les Programmes de santé communautaire liés à l’hépatite C destinés aux immigrants et nouveaux arrivants de CATIE. Elle travaille dans le Programme d’éducation, de sensibilisation et de marketing social ethnoculturels lié à l’hépatite C depuis 2011 et détient une maîtrise en études développementales de la School of Oriental and African Studies de l’Université de Londres.