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Québec
Commission de la Santé et des Services sociaux des Premières Nations du Québec et du Labrador
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En quoi consiste le programme?

La Sexualité... Parlons-en! est un projet communautaire visant à améliorer les connaissances des jeunes et leurs attitudes face à la santé sexuelle et ainsi contrer les comportements à risques, tel que prévenir les grossesses non planifiées, les ITSS, le VIH et la violence chez les jeunes des Premières nations et les jeunes Inuits (désignés ici sous le terme « jeunes Autochtones ») âgés de 10 à 29 ans et qui vivent à l’extérieur de leurs communautés d’origine. Étant donné la disparité considérable entre les âges, le niveau d’éducation et le degré de sensibilisation envers les questions liées à la sexualité chez la clientèle ciblée, le programme consiste en une série d’exercices courts, accessibles à des jeunes provenant de différents milieux et ayant vécu des expériences différentes, et présentés dans le cadre de deux brefs ateliers. Un dîner peut être servi entre les deux ateliers.

Les courts exercices se composent de projets artistiques, de jeux de rôles et de discussions se rapportant à des scénarios écrits et filmés pour encourager les participants à aborder des sujets en lien avec la sexualité qui ont d’immenses répercussions sur leurs expériences de vie. Cette approche en grande partie participative est culturellement significative pour les jeunes Autochtones vivant en milieu urbain. Les ateliers fournissent aux participants une occasion pour poser des questions au sujet de la sexualité dans un cadre sûr. Bien que les ateliers soient essentiellement axé sur les relations hétérosexuelles, des ressources sur les relations homosexuelles sont incluses dans la documentation présentée aux participants.

Raison d'être du programme

Dans certaines communautés autochtones au Québec, dont certaines communautés rurales desquelles les jeunes autochtones qui participe dans La Sexualité...Parlons-en! sont originaires, l’abus sexuel, la dépendance aux drogues et à l’alcool et la violence prévalent de manière disproportionnée. Dans ce contexte, afin d’adopter des comportements sécuritaires ces jeunes ont besoin de discuter de sexualité et la violence et d’avoir de l’information sur les ITSS et la santé sexuelle en générale dans un environnement sur et sans jugement dans lequel ils peuvent entre eux pour partager les valeurs culturelles qui leur sont communes.

Ainsi, le programme La Sexualité… Parlons-en! a été élaboré dans le but d’offrir de l’information sur le VIH, les ITSS, les relations amoureuses et sexuelles et la violence. Ce dernier s’est inspiré du programme SEXEplorer du Centre des R.O.S.É.S. qui présente aux jeunes de la région de l’Abitibi-Témiscamingue de l’information sur les ITSS et la violence.

Bien que se projet soit basée sur les sujets d’ordre général et l’approche décontractée et amusante du programme SEXEplorer, le contenu et les ressources du projet La Sexualité… Parlons-en! ont été élaborés pour répondre aux besoins culturels spécifiques des participants autochtones.

Dans le programme actuel, les sujets délicats sont abordés à l’aide d’activités artistiques et des jeux de rôles, étant donné que la sexualité demeure un sujet tabou pour de nombreux jeunes Autochtones. De plus, l’approche du programme respecte le niveau de confort des participants et les normes de la communauté concernant les discussions sur la sexualité. Cette approche plus discrète est fondamentale au succès du programme, vu la stigmatisation reliée aux ITSS, au VIH et à l’hépatite C dans certaines communautés autochtones.

Mise en œuvre du programme

Lieu

Le projet La Sexualité… Parlons-en! consiste en deux ateliers de deux heures se composant d’activités variées d’une durée de cinq à vingt minutes chacune. La courte durée de chaque activité permet aux animateurs de maintenir l’attention des participants.

Chaque atelier nécessite un endroit tranquille et confortable où les participants se sentent à l’aise pour réfléchir, parler ouvertement et écouter les autres. La plupart des ateliers sont actuellement offerts aux  huit Centres d’amitié autochtones de villes québécoises, qui ont pour mission d’« améliorer la qualité de vie des Autochtones en zone urbaine, de promouvoir leur culture et d’établir des liens » parmi les différents peuples des Premières nations. (Il est important de noter que les Centres d’amitié autochtones définissent le terme « urbain » comme tout endroit situé l’extérieur d’une communauté autochtone rurale, que ce soit dans la ville de Montréal ou dans des villes plus petites, comme Val-d'Or ou Senneterre.)

Recrutement et engagement

Le projet recrute les participants en communiquant avec chacun des huit Centres d’amitié autochtones pour leur donner de l’information sur le projet et leur proposer de présenter le projet aux jeunes qui visitent leur centre. L’agente de programme fait un suivi avec chacun de ces centres pour leur expliquer le projet de manière plus détaillée et pour répondre à leurs questions. Jusqu’à présent, l’agente a animé des ateliers dans certains centres, tandis que d’autres centres n’ont pas encore fixé une date pour leur premier atelier.

L’agente de programme s’assure d’offrir aux Centres d’amitié autochtones des plages horaire où les jeunes sont plus susceptible d’être disponible. Il est possible de tirer avantage de la présence des participants en menant les deux ateliers dans la même journée et en leur offrant un dîner pour les inciter à participer et les encourager à rester pour toute la durée de la formation.

Le nombre de participants varie, ce qui nécessite les compétences d’un animateur très polyvalent.

Ateliers

Le premier atelier traite des ITSS et de la contraception  alors que le deuxième aborde les les relations amoureuses et sexuelles. Étant donné que les sessions se complètent, il est important de commencer par la session sur les ITSS, car elle traite de questions générales sur la sexualité, ce qui intéresse habituellement beaucoup les jeunes. La session sur les relations s’inspire beaucoup de la compréhension du matériel de la première session. Les activités reposent fortement sur la participation à des jeux de rôles qui permettent aux jeunes d’exprimer leurs sentiments et questions en relation  avec les personnages qu’ils jouent, les autorisant ainsi à parler de manière franche de sujets dont ils n’auraient pas été à l’aise de discuter autrement.

Première session : Les ITSS et la contraception, comment s’en sortir?!?

  1. Mot de bienvenue : On donne aux participants une pochette contenant les activités, un lexique expliquant certains termes utilisés pour parler de la sexualité, une liste de ressources avec des cordonnées et des brochures sur les ITSS, le VIH/sida, l’hépatite C, l’homosexualité, les méthodes de contraception, la grossesse, la puberté et le port du condom. Veuillez vous référer à la section Matériel du programme pour voir des exemples de ces ressources.
  2. Présentations : Chaque participant se présente et décrit ce qu’il/elle éprouve lorsqu’il/elle parle de sexualité. Cet exercice aide à briser la glace et permet à l’animateur d’évaluer le degré d’aise des participants tout en instaurant une ambiance de liberté d’expression au sein du groupe.
  3. Règles de base : L’animateur encourage les participants à respecter les règles de base pour assurer un environnement respectueux, confidentiel et sans préjugés.
  4. Test préliminaire : Les participants répondent à un cours questionnaire pour évaluer leurs connaissances sur les ITSS et la contraception avant de participer à l’atelier. Veuillez vous référer à la section Matériel du programme pour obtenir une copie du test préliminaire.
  5. Risques : Le groupe est divisé en équipes pour noter leurs réactions au scénario sur une affiche éducative concernant les risques associés aux relations sexuelles (voir Matériel du programme). En parlant des personnages sur l’affiche plutôt que d’eux-mêmes, les participants s’autorisent à verbaliser leurs pensées et leurs sentiments. Par la suite, l’animateur demande aux équipes de partager quelques-unes de leurs réactions et chasse toutes les idées fausses.
  6. ITSS : En groupe, les participants essaient de nommer les différentes ITSS qu’ils connaissent. L’animateur fournit des détails sur les symptômes et les modes de transmission pour chacune d’elles.
  7. Contraception et prévention contre les ITSS : Les participants lancent des idées sur les façons d’éviter les grossesses non désirées et les ITSS. Une présentation PowerPoint sur les méthodes de contraception démontre leur efficacité pour prévenir les grossesses et les ITSS. On souligne que le condom est un moyen efficace pour prévenir les deux. On discute des risques associés à l’utilisation du condom ainsi que l’option d’utiliser une deuxième méthode de contraception comme plan de secours. Veuillez vous référer à la section Matériel du programme pour obtenir une copie de la présentation PowerPoint sur les ITSS et la contraception.
  8. Négocier l’utilisation du condom : pour cet exercice de 20 minutes, les participants sont divisés en équipe de trois. Dans chaque équipe, un membre joue le rôle du partenaire qui veut utiliser un condom pour avoir des relations sexuelles et l’autre joue le rôle du partenaire qui ne veut pas l’utiliser, alors que la troisième personne note les arguments des deux partenaires. Ensuite, les équipes partagent leurs résultats  avec le groupe et discutent de stratégies pour négocier l’utilisation du condom. (Se référer au site www.jcapote.com pour des exemples de rejets d’arguments contre le port du condom.)
  9. Rapports sexuels et drogues : les participants réfléchissent aux raisons pour lesquelles les gens font usage de drogues et/ou d’alcool avant d’avoir des rapports sexuels et discutent des façons dont cela influence les comportements sexuels.
  10. Surmonter l’anxiété : en équipe. les participants simulent les peurs associées aux premières relations sexuelles ainsi que l’anxiété dû à l’utilisation du condom et aux autres moyens de contraception. On présente une vidéo sur la bonne technique pour utiliser des condoms. L’animateur répond ensuite aux questions des participants.
  11. Le condom : chaque participant reçoit un condom emballé et on l’invite à le déballer, à le regarder, à le toucher, à le sentir et à le goûter et exprimer leur constat.
  12. Conclusion : l’animateur termine l’atelier en rappelant aux participants que l’objectif n’est pas de les effrayer d’avoir une vie sexuelle saine, mais plutôt de les informer sur la réalité — positive et négative — d’avoir des relations sexuelles afin qu’ils soient capables de prendre des décisions éclairées pour se protéger contre les ITSS et les grossesses non planifiées.
  13. Post-test et évaluation de la formation : les participants refont le questionnaire auquel ils ont répondu au début de l’atelier; puis, ils remplissent un formulaire pour donner leurs commentaires sur l’atelier. Veuillez vous référer à la section Matériel du programme pour voir une copie du post-test.

Deuxième session : Les relations amoureuses et sexuelles des jeunes

  1. Mot de bienvenue : On donne aux participants une pochette contenant des activités supplémentaires et de la documentation, notamment des ressources de soutien concernant la violence.
  2. Présentations : Chaque participant se présente et nomme une de ses qualités qui commence avec la première lettre de son prénom. Cet exercice sert de brise-glace et introduit le concept de l’unicité de chaque personne.
  3. Règles de base : L’animateur encourage les participants à respecter les règles de base pour assurer un environnement respectueux, confidentiel et sans préjugés.
  4. Pré-test : Les participants répondent à un court questionnaire pour évaluer leurs connaissances sur la sexualité et les relations intimes. Veuillez vous référer à la section Matériel du programme pour voir une copie du prétest.
  5. Qu’est-ce que la sexualité? : Les participants disent ce que le mot« sexualité » signifie pour eux et l’animateur fait un suivi en soulignant que la sexualité implique toute une gamme d’expériences humaines et d’émotions en plus de l’interaction physique.
  6. Amour : Les participants sont divisés en deux groupes — garçons et filles. Chaque groupe se divise en petit groupe. Les participants masculins répondent aux questions sur le comportement et les sentiments des filles (p. ex. : « Quel genre de partenaire les filles recherchent-elles généralement? »), tandis que les participantes féminines répondent aux questions sur le comportement et les sentiments des garçons (p. ex. : « Comment les garçons agissent-ils avec leur partenaire lorsqu’ils sont en amour? »). Après avoir partagé leurs réponses avec tous les groupes, les filles ont l’occasion de répondre à la perception qu’ont les garçons des filles et vice versa. Ensemble, ils discutent des conséquences de cet exercice et de la façon dont ils peuvent tous apprendre à mieux se comprendre.

    Remarque : Cet exercice est axé sur les relations hétérosexuelles, mais tout au long de la fomation on parle de partenaire au lieu de chum ou blonde, il est difficile d’aborder l’homosexualité directement lors de l’exercice des jeux de rôles, car le matériel de l’atelier est d’ordre très général et que ce sujet est extrêmement tabou pour les jeunes de certaines communautés.

  7. Rapports sexuels : En équipe, les participants ont à répondre à différentes questions en lien avec une mise en situation où deux personnes pensent avoir leur première relation sexuelle. Par la suite, ils doivent créer une bande dessinée pour illustrer leurs réponses. On donne à chaque équipe un carton et des crayons à dessiner. Ensemble, les groupes partagent leurs bandes dessinées et discutent de comment, selon le scénario, une bonne préparation aux relations sexuelles peut aider à réduire les risques de transmission des ITSS/VIH, les grossesses et la violence entre partenaires.
  8. Violence : Les participants nomment et définissent les différents types de violence, puis regardent quatre courtes scènes d’une vidéo illustrant la jalousie, la violence psychologique, sexuelle et physique. Ils discutent des personnes capables de commettre et/ou de faire l’objet de violence, puis discutent des différentes façons de faire face à la violence et de la maîtriser. L’animateur indique aux participants les ressources incluses dans leur pochette qui offrent du soutien aux victimes de violence ou aux personnes qui en souffrent.
  9. Respect : En équipe, les participants explorent à tour de rôle leur propre sens des limites physiques en se tenant debout au milieu d’un cercle formé par leurs coéquipiers. À mesure que les coéquipiers entrent dans le cercle, la personne au centre doit dire aux autres d’arrêter aussitôt qu’elle ne se sent pas à l’aise. Les participants discutent de la façon d’écouter leur corps pour apprendre quand dire non.
  10. Conclusion : On rappelle aux participants que la découverte de la sexualité se fait au rythme de chaque personne et qu’il est important d’affirmer ses désirs et ses limites afin de profiter des expériences les plus positives et les plus agréables possible.
  11. Post-test et évaluation de la formation : Les participants répondent à nouveau au questionnaire auquel ils ont répondu au début de l’atelier; puis, ils remplissent un formulaire pour donner leur rétroaction sur l’atelier. Veuillez vous référer à la section Matériel du programme pour obtenir une copie du post-test.

Ressources requises

Ressources humaines

Pour le succès des ateliers, il est essentiel d’avoir un animateur enthousiaste et sympathique, expérimenté à travailler avec les jeunes Autochtones et connaissant bien leur réalité. Un coanimateur répondant aux mêmes critères peut aussi être bénéfique au programme. Les animateurs doivent être conscients que des jeunes de différentes communautés peuvent être présents au même atelier; ils doivent être prêts à adapter le matériel pour répondre aux besoins variés de jeunes provenant de communautés ayant des niveaux très différents de sensibilisation aux sujets traités.

Jusqu’à ce jour, le projet a été géré par l’agente de programme, mais nous encourageons toute personne compétente et compréhensive des réalités de vie des Autochtones à animer les ateliers en utilisant les guides détaillés de la CSSSPNQL (se référer à la section Matériel du programme pour obtenir une copie des guides de l’animateur).

Ressources matérielles

  • Un ordinateur et un projecteur pour les présentations PowerPoint et les vidéos;
  • Une pochette pour chaque participant incluant des brochures, des documents de soutien, l’évaluation de la formation, un lexique, des ressources, des dépliants et des formulaires d’inscription;
  • Des fournitures d’art comme du carton, des crayons de couleurs, du papier et des crayons;
  • De la nourriture et des rafraîchissements

Veuillez vous référer à la section Matériel du programme pour trouver des copies du matériel de soutien.

Ressources financières

Le coût total de la série de deux ateliers peut varier de 50 $ à des milliers de dollars, selon le nombre de participants recrutés, les frais de voyage et le salaire des animateurs s’ils ne sont pas recrutés à titre de bénévoles. Les dépenses incluent :

  •  Le matériel et les fournitures
  • Les repas et les rafraîchissements (s’il y a lieu).
  • Les frais de voyage supplémentaires (s’il y a lieu).

Défis

  • En raison du fait que ce programme cible les jeunes Autochtones vivant à l’extérieur de leurs communautés où leur situation d’hébergement peut être instable, il peut-être difficile de les rejoindre.
  • La complexité de présenter ce contenu à des jeunes peut rendre difficile le recrutement d’animateurs.
  • En raison de l’instabilité socio-économique au sein des jeunes servis, il peut s’avérer difficile de faire un suivi avec les participants des ateliers.

Évaluation du programme

La comparaison des résultats des pré-tests et des post-tests des participants a révélé une augmentation des connaissances au sujet des ITSS, du sécurisexe, des relations amoureuses et de la violence entre partenaires à la suite de leur participation aux ateliers.

De plus, au cours de la période de rodage d’un an du programme (du mois d’avril 2009 à mars 2010), une discussion s’est tenue après chaque atelier pour recueillir les commentaires des participants et évaluer la qualité du travail effectué.

Selon l’agente de programme, Christine Godbout-Sioui, « les participants ne savaient pas qu’il y avait tant d’ITSS et ils n’étaient pas conscients des risques de les contracter. Ils ont posé beaucoup de questions pendant et après les ateliers. Ils disent que c’est bien de pouvoir parler de sexualité ici, parce qu’ils n’ont nulle par ailleurs où en parler et où ils peuvent obtenir les réponses dont ils ont besoin ».

Les participants ont aussi été sensibilisés aux dangers d’adopter des comportements violents lors de relations intimes. « Après ces ateliers, ils semblent être mieux en mesure de se rendre compte que la prévention de la violence a un impact positif sur la prévention des ITSS, » affirme Christine Godbout-Sioui.

Les ateliers sont régulièrement adaptés en fonction des réponses fournies lors des évaluations. Par exemple, d’après les réponses des jeunes, le projet a été élargi pour accorder plus de place aux discussions sur les ITSS et les points employés dans les ateliers ont été révisé pour inclure des termes que les jeunes comprennent facilement.

Leçons tirées

  • Il est possible de rejoindre les jeunes Autochtones vivant à l’extérieur de leur communauté d’origine en milieu urbain au Québec quand ils se rendent dans un Centre d’amitié autochtone de la province.
  • De courts ateliers participatifs pouvant être donnés sur le champ, quand les jeunes se présentent au centre sont la formule idéale pour assurer la participation dans un court délai.
  • Un dîner offert entre la série de deux sessions sert de mesure incitative pour que les jeunes participent aux deux ateliers prévus.
  • Des jeux de rôles et d’autres activités créatives faisant la dramatisation de questions liées aux rapports sexuels, à la sexualité et à la négociation du port du condom aident à démystifier ces sujets et d’autres sujets tabous.
  • L’intégration de vidéos d’information permet au jeunes de mettre des mots sur des situations qu’ils peuvent vivre dans leur milieu et d’en discuter.

Matériel du programme

Coordonnées

Pour de plus amples renseignements sur le programme La Sexualité… Parlons-en! de la CSSSPNQL, veuillez communiquer avec :

Christine Godbout-Sioui
Agente de programme
VIH/sida, hépatite C en milieu urbain
CSSSPNQL
Tél. : (418) 842-1540 poste 270
Télécopieur : (418) 842-7045
cgsioui@cssspnql.com